Il y a du changement chez Polestar. La marque détenue par le géant chinois Geely vient d’annoncer l’arrivée d’un nouveau CEO. C’est Michael Lohscheller, ancien patron d’Opel, qui va prendre les rênes de l’entreprise à la place de Thomas Ingenlath. Cela suffira-t-il pour sauver Polestar ?

L’homme qui occupait le rôle du patron depuis la création de Polestar s’en va. Thomas Ingenlath a présenté sa démission il y a quelques jours. La jeune pousse suédoise rencontre quelques difficultés. Comme pour d’autres acteurs de l’industrie automobile spécialisés dans les voitures électriques, la rentabilité n’est pas au rendez-vous. Un nouveau CEO a donc été nommé. Il s’agit de Michael Lohscheller.

Ce dirigeant chevronné a déjà occupé des postes à responsabilité comme celui-ci chez Opel, VinFast ou encore Nikola. Selon le communiqué de presse officiel, il va apporter « une grande expertise de l’industrie automobile ». La marque a notamment prévu d’arriver en France avec ses modèles électriques en 2025.

Polestar a un nouveau patron expérimenté

Pour Winfried Vahland, le nouveau président de Polestar, « notre marque a connu une phase de démarrage exceptionnelle et, avec une gamme de modèles élargie, Michael Lohscheller est le dirigeant idéal pour guider l’entreprise vers son prochain chapitre ». Il estime que sa connaissance approfondie du secteur sera « déterminante pour la phase de croissance dont a besoin Polestar ».

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De son côté, le nouveau CEO assure être « honoré » de rejoindre l’entreprise à un moment aussi passionnant. Il estime que Polestar fait partie des marques les plus innovantes au monde. Le patron sortant a également tenu à s’exprimer. Il se dit « fier de ce que nous avons accompli au cours des 7 dernières années. Le rêve est devenu réalité : Polestar est la seule véritable marque mondiale de véhicules électriques haut de gamme ».

Maintenant il va falloir se mettre au travail. Et tous les voyants ne sont pas au vert. En janvier 2024, la marque avait décidé de se séparer de 15 % de se masse salariale. À l’époque, le constructeur avait évoqué des « conditions de marché difficiles » pour justifier cette décision. C’est simple : l’entreprise cherche un moyen de dégager plus de marges. Pour cela, il va falloir faire du volume. Michael Lohscheller est donc attendu au tournant.