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Toyota nous présente la version définitive de son petit SUV électrique urbain. L’occasion de faire renaître un nom qui avait disparu de la famille, avec un modèle compact et polyvalent. Notre présentation complète et en images du nouveau Toyota Urban Cruiser.
Suite et fin des nouveautés majeures présentées lors du Toyota Kenshiki Forum 2025. Et pour clore le sujet, nous vous proposons de découvrir un modèle triplement familier, en personne cette fois-ci. Premièrement, parce que le nom d’Urban Cruiser a existé il y a quelque temps déjà, de 2009 à 2014. En 2020 et 2022, il y en a même eu sur base de Suzuki Vitara et Grand Vitara pour le marché indien. Deuxièmement, parce qu’on le découvrait sous sa forme conceptuelle Toyota Urban SUV en 2023. Et troisièmement, parce qu’il est donc la version Toyota de son cousin technique Suzuki e-Vitara. Voici le Toyota Urban Cruiser, offensive B-SUV du constructeur.
Lecteur assidu d’automobile propre, vous avez suivi notre présentation du nouveau petit SUV en fin d’année dernière. Celui-ci qui aurait pu (dû ?) s’appeler bZ2X se montre à Bruxelles. Le design du Toyota Urban Cruiser est tout à fait familier puisqu’il est quasi identique à celui du Suzuki e Vitara. On retrouve tout de même une face avant spécifique, dans les codes Hammerhead de Toyota, mais avec un aspect plus cubique. Quelque part entre Camry et premier bZ4X, ça fonctionne plutôt bien. Pour le reste, on retrouve l’ambition « Urban Tech » qu’on lui connaissait déjà. À savoir une légère évocation baroudeuse, avec des ailes musclées et des habillages en plastique noir tout autour. Présenté en blanc avec toit noir pour un effet bi-ton naturellement dans la tendance, c’est futuriste, mais pas trop. À l’arrière, le bandeau lumineux est identique au e Vitara, exception faite de la signature lumineuse dans l’élément.
Malgré son aspect monolithique, le Toyota Urban Cruiser est plus compact qu’il n’y paraît. Ses dimensions : 4,28 m de long, pour 1,80 m de large, et 1,64 m de haut. À titre de comparaison, c’est 10 cm plus long que le Toyota Yaris Cross. L’empattement s’établit à 2,70 m, et le tout repose sur des roues de 18 ou 19 pouces. Là aussi, les jantes sont identiques à celles du cousin Suzuki. Comme ce dernier, il ne manquait plus que des poignées affleurantes à l’avant pour sublimer le look moderne. Du reste, le modèle présenté semble tout aussi bien fini, avec des assemblages soignés. Pas grand-chose à redire de ce côté.
La comparaison avec Suzuki ne s’arrête pas là, au contraire. À l’intérieur, le Toyota Urban Cruiser est un clone de l’e Vitara, exception faite du logo au centre du volant. Pour ceux qui le découvrent, l’habitacle est relativement simple, sans trop en faire. On retrouve un mobilier à l’allure robuste, une console centrale flottante, un nouveau volant, et des aérateurs verticaux. Un éclairage d’ambiance est même au rendez-vous ! La dotation techno accueille un combiné numérique de 10,25 pouces, et un écran central de 10,1 pouces. Les deux affichages sont réunis sur un seul panneau. Croisons les doigts pour que Toyota reprenne l’idée d’un mobilier en plusieurs couleurs, moins triste que le noir intégral. Et puisque le petit SUV « ouvre » la gamme électrique, il reste simple dans son approche ergonomique. Comprenez par là qu’il ne succombe pas au tout tactile, et que nous retrouvons l’ensemble des commandes physiques.
Rien d’inédit en matière de confort et d’espace à bord. Conducteur et passager profitent de sièges assez confortables et enveloppants, mais cela reste à confirmer lors des essais dynamiques. Même chose pour le maintien latéral qui s’annonce prometteur, toutes proportions gardées. Les occupants arrière bénéficient d’une banquette coulissante et des dossiers inclinables ! Habitabilité et modularité sont donc de mise. Sans aller jusqu’à la polyvalence d’un Hyundai Inster, le Toyota Urban Cruiser se veut accueillant au quotidien. Notons également la banquette qui se rabat en 40/20/40. Côté coffre, ce sera au minimum 306 l comme sur l’e Vitara, et un peu plus selon la position de la banquette coulissante.
Pour finir, parlons motorisations et batteries. Le petit SUV électrique repose sur une nouvelle plateforme « robuste, mais légère » dédiée aux VE. Celle-ci propose trois niveaux de puissance, dont deux en traction, et une en transmission intégrale :
Pour la transmission intégrale, le Toyota Urban Cruiser reçoit un moteur de 48 kW sur le train arrière. De quoi profiter des fonctions d’assistance en descente (Downhill Assist Control) et d’un mode Trail pour les terrains glissants.
Côté batterie, deux options : 49 kWh pour le modèle 144 ch, et 61 kWh pour les modèles 174 et 184 ch. Le constructeur annonce des autonomies respectives de 300, 400, et 350 km. Toujours pas de chiffres concernant la recharge, mais on peut tabler sur 11 kW AC et 150 kW DC. Soit les valeurs du Suzuki e Vitara. On sait également que la pompe à chaleur sera de série. Reste à connaître les prix de ce petit SUV électrique. En attendant, le Toyota Urban Cruiser annonce quelques équipements exclusifs pour les finitions hautes. À savoir la caméra 360°, le système audio JBL, le réglage électrique du siège conducteur, et le toit panoramique fixe. Alors, qu’en pensez-vous ?
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