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Toyota Proace Max électrique : le chaînon manquant

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Avec le grand fourgon Proace Max, Toyota dispose désormais d’une gamme complète de véhicules utilitaires électriques. La marque compte sur la large offre de carrosseries et de transformations de son nouveau venu pour vendre à terme 20 000 utilitaires, dont 15 000 issus des trois familles Proace, sur le marché français.

Avec le Proace Max, Toyota complète sa gamme de fourgonnettes et fourgons. La marque répond dorénavant à tous les besoins du marché, du fleuriste jusqu’à l’artisan se déplaçant sur des chantiers de construction.

Les différentes combinaisons de longueur, de hauteur et les transformations associées entendent répondre à une large palette d’usages.  Pour les fourgons, le Proace Max électrique n’est disponible qu’en grandes tailles, L3 ( longueur de 6 m) ou L4 (6,36 m) en combinaison avec les deux plus importantes hauteurs : respectivement 2,52 m et 2,76 m. Ce choix permet d’atteindre un volume de 17 m³ et de répondre à de nombreux cas d’usage des utilisateurs de fourgons.  Et, pour des utilisations plus spécifiques, un vaste programme de transformations réalisé avec le concours de carrossiers spécialisés est disponible.

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Le poids total autorisé du Proace Max EV est compris entre 3 500 kg et 4 250 kg en fonction de la configuration. Avec une charge utile de 1 400 kg et une capacité de remorquage de 2 400 kg, ce Proace Max électrique sait s’adapter à de nombreux cas d’utilisation. La charge utile est presque identique (à 100 kg près) à celle du diesel, mais la capacité de remorquage de ce dernier reste  supérieure à celle de l’électrique (600 kg de plus pour atteindre les 3000 kg). L’espace de chargement est aisément accessible grâce aux portes arrière pouvant se rabattre sur les côtés de caisse, donc en pivotant à 270 degrés et la vaste porte latérale coulissante s’ouvrant sur 1250 mm. Les fourgons sont équipés de revêtements intérieurs et d’un plancher en polypropylène, un matériau résistant aux chocs et aux petits accrocs qui a également la qualité d’être plus léger que du bois.

Outre ces fourgons, le Proace Max sera prochainement disponible en un grand nombre de variantes répondant à des besoins spécifiques : châssis-cabine et plancher cabine pour les carrossiers, mais aussi versions à benne basculante ou ridelle.  À terme, la plupart de ces adaptations seront réalisées directement à l’usine. D’autres transformations plus techniques sont effectuées chez les carrossiers. Enfin, la pose d’accessoires et d’équipements légers est assurée par le Hub Toyota situé à proximité immédiate de l’usine de Valenciennes. Ce triple dispositif assure les clients qu’ils disposeront à la livraison d’un véhicule répondant à leurs besoins et immédiatement utilisable.

La motorisation électrique propose jusqu’à 200 kW et un couple de 410 Nm en mode Power. Évidemment, il ne s’agit pas du mode de conduite le plus économe en énergie, mais pour les faux plats et les routes de montagne en charge, c’est le plus spectaculaire. Les deux autres modes de conduite proposent respectivement 160 kW (Normal) et 120 kW (Éco). La batterie de 110 kWh peut être rechargée de 0 à 80 % en 55 minutes grâce à une charge rapide pouvant atteindre 150 kW. Un chargeur embarqué AC de 11 kW est fourni pour une recharge sur une wallbox professionnelle ou domestique. Un chargeur embarqué AC de 22 kW sera proposé à partir de 2025.

Au volant, le Proace Max offre une bonne position de conduite et une ergonomie satisfaisante. Le conducteur exigeant trouve dans l’habitacle un grand nombre d’espaces de rangements. La conduite est à la fois douce et aisée grâce à la combinaison d’une bonne position, d’une visibilité satisfaisante et de commandes intuitives. En circulation urbaine, le fourgon L3H2 essayé est facile à glisser dans le trafic grâce à son faible rayon de braquage et le choix offert par les quatre niveaux de freinage régénératif accessibles depuis les palettes situées derrière le volant. Côté consommation, le Proace Max laisse apparaître l’âge de la base PSA/Fiat sur laquelle il est conçu avec 27,6 kWh aux 100 km. Dans le meilleur des cas, l’autonomie atteint les 420 km. Dans les deux cas, et fort logiquement, les derniers concurrents lancés sur le marché font mieux.

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Certes dérivé étroitement des grands fourgons Stellantis (Citroën Jumper, Peugeot Boxer, Fiat Ducato et Opel Movano), ce Proace Max n’oublie pas qu’il se nomme Toyota. Outre la garantie, Toyota Relax, qui peut être portée à 10 ans/185 000 km pour les véhicules entretenus annuellement dans le réseau, la marque propose le programme de conduite Toyota Experience. Les conducteurs qui en ont bénéficié ont pu abaisser leur consommation d’énergie de 28 %. Enfin, Toyota lance actuellement dans son réseau, l’entretien dit DuoTech. Celui-ci mobilise simultanément deux compagnons sur le même véhicule pour que son entretien soit réalisé le plus rapidement possible. Dans le cas d’un Proace Max, l’immobilisation ne dépassera pas deux heures.

La gamme Proace Max ne comporte qu’une seule finition dénommée Start. Celle-ci peut être complétée par l’un des trois packs optionnels ; Confort, Look et Driver.

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