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Conquise par la Citroën AMI, Lucia a déjà parcouru plus de 8 000 km au volant de la petite électrique aux chevrons. Elle nous raconte son quotidien après un an d’utilisation.
Première voiture sans permis de Citroën, l’AMI a su trouver son public et construire autour d’elle une véritable communauté. Habitant à Mandelieu, dans les Alpes-Maritimes, Lucia a été l’une des premières à craquer pour la microcitadine.
« J’ai eu un coup de cœur pour la voiture et je me suis dit « pourquoi pas… » Je l’ai achetée chez Darty. À l’époque, c’était le seul endroit où on pouvait la commander. Je l’ai commandée au mois de juillet et elle a été livrée directement chez moi », explique Lucia qui a déjà parcouru plus de 8 000 kilomètres.
À l’époque, la Citroën AMI venait compléter une autre voiture électrique, une Peugeot e-208. Cette dernière a finalement été revendue. « La Citroën a mangé la Peugeot », s’amuse notre interlocutrice. « Ce qui a justifié ce choix, c’est le quotidien et le fait qu’il n’y avait pas d’utilité d’avoir deux voitures. Certains trouveront ça dommage, mais ce sont des habitudes de vie. Je suis en profession libérale, l’AMI est largement suffisante pour mes activités, emmener mes enfants à l’école et faire les courses. Pour le reste des trajets, je passe par les transports publics ou la location de véhicule », complète-t-elle.
Pourquoi avoir craqué pour l’AMI ? « Certains diront qu’elle ressemble à un cube. Moi, c’est justement sa forme, le fait qu’elle soit un peu novatrice, l’intérieur, le design et puis le côté électrique de la petite voiture qui m’ont plu chez cette voiture. En plus, vous la rechargez chez vous comme un aspirateur classique. Quand j’en ai besoin, je la mets en charge et je repars. Je ne me suis jamais retrouvée en difficulté sans batterie ou même avoir besoin de recharger à une borne extérieure ».
« Je ne fais pas partie de ceux qui prennent soin de leur voiture. Je l’utilise vraiment comme un outil du quotidien. Je ne la lustre pas et elle ne passe pas au car-wash. Elle est juste passée à l’éponge à la maison de temps en temps. Je suis agréablement surprise parce que j’avais peur que le plastique s’abîme avec le soleil et de la laisser au bord de mer avec la plage et le sel. Finalement, elle est restée dans un état plutôt correct », note notre interviewée.
Comme beaucoup d’autres, Lucia n’a pas échappé à la grosse campagne de rappel lancée il y a quelques mois par le constructeur « Je sais qu’il y a eu beaucoup de déboires pour certains. Pour ma part, j’ai eu une chance inouïe. Avant la campagne de rappel, le seul petit souci que j’avais, c’était la serrure. Pour le reste, je n’avais pas de problèmes d’infiltration d’eau, de portières ou d’essuie-glace comme ce que l’on pouvait entendre sur les réseaux sociaux ou autres », raconte-t-elle. « Durant la campagne de rappel, j’ai eu une AMI de prêt quasi identique à celle-ci durant trois semaines. Ça a été une chance, car sinon je me serais retrouvée sans voiture. »
Des problèmes en dehors de la campagne de rappel ? « J’ai eu un voyant qui s’est allumé sur la voiture lors d’un trajet un peu plus long que d’habitude », se souvient Lucia. « On a l’application qui nous permet de contacter Citroën très rapidement. Il y a juste un clic sur l’écran tactile et on se retrouve avec quelqu’un au bout du fil qui vous donne la procédure à suivre pour vérifier si c’est une panne qui peut être résolue par vous-même ou si vous êtes obligé d’immobiliser le véhicule auquel cas c’est Citroën qui prend en charge la récupération. Dans mon cas, ça a été assez simple. J’ai bidouillé deux trois petites choses et j’ai pu repartir très facilement », détaille-t-elle.
À lire aussiEssai Citroën AMI : quelle autonomie pour la sans-permis électrique ?Si l’AMI répond parfaitement au quotidien de Lucia, elle n’est pas exempte de défauts. « Avec le toit vitré, c’est difficile en plein été. Il faut choisir des places à l’ombre et couvrir la voiture sinon on peut vite monter à plus de 40 degrés dans la voiture. L’hiver, le chauffage est quasi inexistant. Il y a des utilisateurs qui pallient cela et trouvent des idées. On a des petits caches qui se mettent sous les portières pour limiter l’entrée de l’air froid pendant l’hiver » détaille-t-elle.
Le moteur électrique est aussi très sonore. « C’est assez bruyant et encore plus lorsqu’on est pied au plancher dans une petite pente. C’est ce qui est le plus dérangeant. Si vous voulez passer des appels, les gens remarquent que vous êtes dans une petite boîte ».
À cela s’ajoute la contrainte légale des 45 km/h de vitesse maximale. « Sur les routes de ville, ça va. C’est plus difficile quand on en sort », résume Lucia qui souligne toutefois la relative bienveillance des autres usagers de la route. « Je pense qu’on surfe sur la vague de la Citroën toute nouvelle qui plaît aux gens. Tout le monde est assez patient. Que ce soit sur les ronds-points ou les voies un peu plus rapides, cela ne pose pas de problème », souligne-t-elle.
À lire aussiEssai comparatif Citroën AMI vs Renault Twizy : duel électrique !« Je pense que c’est l’AMI pour la vie. Si je peux la passer à mon fils à ses 14 ans, ce sera avec grand plaisir. Je fonctionne vraiment au coup de cœur. S’il y en avait une deuxième de la série qui pourrait sortir avec quelques particularités supplémentaires je me l’offrirais, c’est sûr » estime Lucia qui fait également partie d’un programme ambassadeurs lancé par la marque. « C’était une envie de Citroën d’utiliser ce qu’il se passait sur les réseaux sociaux. On était nombreux et nombreuses sur les groupes à échanger nos idées et notre quotidien », nous explique-t-elle. Une communauté sur laquelle la marque a souhaité s’appuyer pour promouvoir sa petite électrique. Via le site internet ou l’application dédiée, il est ainsi possible de prendre contact en quelques clics avec des utilisateurs proches de chez vous pour prendre un rendez-vous par téléphone/visio ou organiser directement un essai.
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