Aurore a troqué sa voiture hybride pour un Kia EV3 électrique : « un bond dans le futur »

On dit souvent des voitures électriques qu’elles sont plus « connectées » ou « technologiques » que les autres. Aurore, 37 ans, habitante de Carcassonne, en a fait le constat. Après avoir hésité avec les Kia Niro et Hyundai Kona, cette opticienne du sud de la France a finalement choisi le Kia EV3 pour sauter le pas de l’électrique. Le jour et la nuit par rapport à sa petite Toyota Yaris de 2009. Elle nous raconte pourquoi elle a craqué pour ce nouveau petit SUV électrique et livre ses premières impressions après un peu moins de 2 000 km parcourus.

Un rival sérieux pour le Peugeot e-2008

Le Kia EV3 n’est pas passé loin du titre de « Car of the Year 2025 ». Pré-sélectionné pour la phase finale aux côtés de six autres modèles, le petit SUV Sud-Coréen est arrivé en deuxième position. Juste derrière la Renault 5 électrique et devant la Citroën ë-C3. Il a notamment été plébiscité pour ses caractéristiques techniques (notamment une autonomie revendiquée de 605 km en cycle WLTP) et son rapport qualité-prix.

Après l’EV6 et l’EV9, Kia arrive donc sur un nouveau segment en France. Avec comme cibles principales les Peugeot e-2008, Volkswagen ID.4 et Skoda Enyaq sur le marché français, le constructeur vise une clientèle familiale et plutôt urbaine ou péri-urbaine. En version grande autonomie (81,4 kWh), le SUV compact peut sans aucun problème servir de première voiture du foyer. Seul bémol : il n’a pas le droit au bonus

Un Kia EV3 en guise de première voiture électrique

La marque compte sur ce nouveau modèle pour continuer de se développer sur le marché de l’électrique. Vous l’aurez peut-être remarqué, mais on commence à en voir quelques-uns sur les routes. Les livraisons ont démarré en France et avec son look bien à lui, le modèle ne passe pas inaperçu. Aurore, opticienne à son compte à Carcassonne, fait partie des premiers clients. C’est sa toute première voiture électrique.

Avant de sauter le pas, elle roulait à bord d’une Toyota Yaris de 2009 sans options. « J’ai fait un bond dans le futur avec le Kia EV3 », me précise-t-elle. Au cours des 15 dernières années, les automobiles ont bien évolué. Les voitures neuves qui sortent aujourd’hui embarquent tout un tas de nouvelles technologies connectées. Le Kia EV3 n’échappe pas à cette règle. Il reprend d’ailleurs la plupart des éléments du grand SUV EV9.

Avant de se décider pour l’EV3, elle a hésité avec deux autres modèles : les Kia Niro et Hyundai Kona. Elle n’a même pas pensé à se renseigner auprès de Tesla. « Premièrement parce qu’il n’y a pas de point de vente à Carcassonne, deuxièmement parce que le design des modèles de la marque ne me plait pas et pour finir les propos et les positions politiques d’Elon Musk ne me rassurent pas ». Voilà qui est dit !

Coup de cœur pour le design

Alors, pourquoi l’EV3 plutôt que les Niro et Kona ? Aurore a eu « un coup de cœur pour le design de l’EV3 ». C’est un argument qui revient souvent avec ce petit SUV. Son design, fait de courbes et de cubes, en rupture avec le style de la plupart des véhicules du segment, fait son petit effet. Les designers ne se sont pas trompés. L’autonomie promise par l’EV3 (605 km avec la grosse batterie), a fini de convaincre la Carcassonnaise.

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Parmi les autres atouts du SUV compact électrique, Aurore cite le « grand espace dans l’habitacle et la capacité du coffre », « une conduite souple », « ses performances de recharge » et ses « aides à la conduite très appréciable tant pour le stationnement que pour l’avertissement des dangers de la route comme les angles morts par exemple ». Un petit défaut : « étant petite, une partie de l’écran est cachée par le volant ».

Autour de 500 km d’autonomie réelle pour Aurore

Elle me précise avoir réalisé 1 900 km depuis le mois de novembre. Jusqu’ici, pas de mauvaise surprise, « que du positif ». Aurore a choisi son EV3 en version grande autonomie, mais elle reconnaît qu’avec le froid de l’hiver, elle n’atteint pas les 605 km annoncés. Pour le moment, elle tourne plutôt autour de 500 km en utilisation mixte, « ce qui est largement suffisant pour mes petits trajets », me précise-t-elle.

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Utilisation principale en ville pour des trajets domicile-magasin. Pour ce qui est de la recharge, Aurore a pris l’habitude de se brancher à proximité de son lieu de travail. Elle profite notamment d’un chargeur de 320 kW pendant sa pause repas, de quoi passer de 20 à 100% en une heure. Dépourvue de l’architecture en 800 volts, le Kia EV3 promet un 10-80 % en 31 minutes avec un pic à 120 kW selon la marque Sud-Coréenne.

Malgré un tarif légèrement élevé, ce Kia EV3 semble donc être un bon compromis pour les Français. La gamme de la marque sud-coréenne va continuer de s’étoffer. Les Kia EV2, un petit SUV anti-Renault 4, et EV4 complèteront bientôt la famille de véhicules électriques du constructeur. Plus tard, pour faire face à la future Twingo à batterie, Kia prévoit également une EV1. De quoi toucher une clientèle très large sur notre marché.