AccueilArticlesSalon de Shanghai : ces cinq nouveautés électriques qu’on aimerait avoir chez nous

Salon de Shanghai : ces cinq nouveautés électriques qu’on aimerait avoir chez nous

La suite de votre contenu après cette annonce

Le Salon de Shanghai a permis de donner naissance à de nombreuses nouveautés. Voici celles qui celle que l’on aimerait voir chez nous.

Le dernier Salon de Shanghai a confirmé la place centrale de la Chine dans l’industrie automobile mondiale. Pourtant, cette édition illustre plus que jamais la stratégie « In China, for China » portée notamment par Volkswagen : la majorité des modèles exposés sont pensés en Chine et pour la Chine. De nombreux véhicules, parfois prometteurs pour l’Europe, resteront ainsi confinés aux frontières chinoises. Voici les modèles qui nous ont tapé dans l’œil, avec une sélection garantie sans SUV (ou presque).

À lire aussiSalon de Shanghai 2025 : un rendez-vous sous haute tension

Audi E5 Sportback : la cousine de l’A6 e-tron

Avec son style sans audace, mais plus dépaysant que les e-tron européennes, l’Audi E5 Sportback s’étire sur 4,88 m, soit à peine moins qu’une Audi A6 e-tron. Mi-berline, mi-break, elle propose un coffre au demeurant spacieux. On ne sait pas si elle cache sous le capot un espace de rangement supplémentaire. À bord, l’ambiance change radicalement de la froide simplicité des Audi e-tron, avec spécifiquement la présence d’un écran 4K de 27 pouces. Construite sur la nouvelle Advanced Digitized Platform codéveloppée avec SAIC, elle intègre certainement des composants de la plateforme PPE, dont une batterie de 100 kWh brut sous tension dite 800 V. Côté motorisation, le choix est large : 299, 408, 571 ou 789 ch en fonction des versions.

  • Pourquoi on aimerait l’avoir ? Pour le vent de fraîcheur qu’elle pourrait apporter dans une gamme e-tron (hors GT) finalement très consensuelle. Elle ferait double emploi avec l’Audi A6… sauf si elle porterait le badge A6.

Avatr 06 : le pari de l’originalité

Aussi longue que l’Audi E5 Sportback, l’Avatr 06 n’est ni une berline, ni un break, mais s’identifie peut-être à un utilitaire avec l’absence totale de lunette arrière. Il faudra donc s’en remettre à la nécessaire caméra de recul projetée sur l’écran central de 15,6 pouces. Mention spéciale pour l’architecture intérieure qui se démarque de la triste harmonisation des autres voitures électriques de ce salon, avec la présence d’un large bandeau de 35,4 pouces. Surtout, la berline met le paquet en matière de technos embarquées, avec une exploitation Huawei HarmonyOS et un système de conduite semi-autonome de niveau 3. A l’arrière, la place est royale. Le coffre de 446 l n’impressionne pas, pas plus que le frunk de 70 l. Côté mécanique, outre l’hybride, pardon, électrique à prolongateur d’autonomie, la version 100 % électrique repose sur une batterie de 82 kWh sous tension dite 800 V. La propulsion sort 343 ch alors que l’intégrale grimpe à 598 ch. Dans le meilleur des cas, l’Avatr 06 annonce 650 km CLTC, soit près de 520 km WLTP.

  • Pourquoi on aimerait l’avoir ? L’Avatr 06 a le mérite de jouer la carte de l’originalité aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Les technologies embarquées et mécaniques figurent aussi parmi les meilleures berlines routières du segment.

Chery QQ : évolution inattendue

En voilà une qui donnerait naissance à de nombreux jeux de mots chez nous. D’autant que toutes les générations étaient fidèles au sens que l’on peut donner à son nom, avec de frêles citadines au style discutable. Malgré son slogan « Stay Curious », la nouvelle mouture présentée sous la forme de concept proche de la série change la donne. Derrière son coup de crayon futuriste et réussi se cache un crossover électrique qui se rapproche davantage d’un Kia EV3. À travers les vitres, l’habitacle alors inaccessible s’est montré plutôt aéré et volumineux. Malheureusement, aucune information technique n’a été communiquée. Le genre d’auto qui aurait toute sa place chez nous avec une batterie de 60 kWh et plus de 400 km d’autonomie WLTP. À voir si Chery respecte son slogan « in China, for Global ».

  • Pourquoi on aimerait l’avoir ? Le Chery QQ est à mi-chemin entre la berline compacte et le SUV. Une sorte de crossover dans la veine du Kia EV3. Le rapport encombrement/habitabilité semble intéressant et la voiture pas du tout déplaisante.

Nio Firefly : la petite qui vise l’Europe

On ne présente plus la Nio Firefly. D’une longueur de 4,0 m, cette concurrente chinoise de la Renault 5 e-Tech a toutes les chances de faire fureur sur le Vieux Continent. Elle mise d’ailleurs sur une recette qui a failli faire mouche, en évoquant la mignonne Honda E, tout en offrant de meilleures prestations. Le coffre cube 335 l, le capot cache un profond bac de 92 l et l’habitabilité intérieure apparaît tout à fait respectable. À tout le moins bien plus que ses concurrentes françaises. À l’avant prend place une machine électrique de 143 ch/200 Nm de couple, alimentée par une batterie LFP de 42,1 kWh. Sur le cycle d’homologation CLTC, elle avoue 420 km d’autonomie. Chez nous, cela pourrait tomber à près de 340 km. Presque aussi bien qu’une Hyundai Inster. Reste que la Nio Firefly pourrait ne pas être aussi intéressante financièrement une fois chez nous. Dommage.

  • Pourquoi on aimerait l’avoir ? Une citadine de plus dans un paysage peuplé de SUV est toujours bonne à prendre. Surtout si elle se montre pratique habitable, bien équipée et correctement motorisée. Une proposition cohérente.

Nissan N7 : une aérodynamique de référence

C’est la traduction en série du Nissan Epoch Concept présenté plus tôt cette année. Si le style n’est pas désagréable, il est sans originalité au milieu d’un salon où la quasi-majorité des voitures ont jugé utile d’arborer une bande lumineuse continue à l’avant. La poupe, malgré des optiques à la signature personnalisable, suite la même trajectoire. Reste que la Nissan N7 a un secret que l’on ne voit pas : un coefficient de trainée aérodynamique (Cx) de seulement 0,208 ! C’est aussi bien que la nouvelle Mercedes CLA, et plus très loin des valeurs records (une EQS émarge à 0,202). Développée avec Dongfeng, elle fait le plein d’équipements à la pointe avec notamment un système semi-autonome réalisé par Momenta. Deux niveaux de puissances (218 ou 272 ch) et deux batteries LFP (58 ou 73 kWh bruts) sont proposés. La meilleure version grimpe à 635 km d’autonomie CLTC. Elle se rapproche des 642 km de la Volkswagen ID.7 Vizzion vendue en Chine.

  • Pourquoi on aimerait l’avoir ? La Nissan N7 aurait sans doute toutes les peines du monde à s’imposer en Europe. Mais elle pourrait être adaptée à un usage professionnel (taxi, VTC), tout en apportant un peu plus d’originalité dans la gamme Nissan.

La suite de votre contenu après cette annonce

La suite de votre contenu après cette annonce


Nos guides