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Renault a de grandes ambitions. La marque française prévoit de lancer une nouvelle gamme de voitures électriques d’ici à 2028 et promet qu’elle sera tellement différente en termes d’efficacité, de recharge, de durabilité et de fonctionnalités, que cela permettra de « rattraper deux générations d’un coup ».
En présentant le Renault Emblème lors du Mondial de l’Auto à Paris, la marque au losange a eu envie de donner un avant-goût de ce à quoi pourrait ressembler ses futurs modèles. Le concept partage de sérieux indices sur ce que l’on peut attendre des prochains véhicules électriques du constructeur français. Lignes élégantes et silhouette optimisée, un intérieur minimaliste et un groupe motopropulseur innovant.
En effet, avec l’Emblème, Renault combine une pile à combustible à hydrogène et un moteur électrique à batterie. Si certaines marques dévoilent des concepts seulement pour faire part de leur vision, le patron de Renault, a laissé sous-entendre que celui-ci pourrait voir le jour. « Si vous me connaissez un peu, vous savez qu’à chaque fois que je mets quelque chose sur la table, j’aime aller au bout », a-t-il précisé.
Il faut bien reconnaître que les derniers concepts de Renault, les R5 et Scénic, ont été produits de manière relativement inchangée. Luca de Meo a ajouté que l’Emblème reposerait sur une « plateforme révolutionnaire de segment C de nouvelle génération ». Cela signifie que le véhicule n’aura aucun lien technique avec les R4, R5, Mégane et Scénic commercialisés aujourd’hui et basés sur la plateforme Ampr.
Il a ajouté qu’il est « primordial de continuer à investir massivement dans les véhicules électriques, même si la croissance des ventes ralentit en Europe ». M. de Meo estime que « l’électrification représente l’avenir, quels que soient les obstacles à court terme ». Avant de préciser qu’il n’y a « scientifiquement aucun doute » sur le fait qu’une voiture électrique a une empreinte carbone inférieure à celle d’un véhicule thermique.
Parmi les grandes révolutions à venir chez Renault, il y aura le développement d’une nouvelle génération de batteries. Le constructeur promet des packs beaucoup plus denses en énergie et moins onéreux. Ils combineront « la densité énergétique du nickel-manganèse-cobalt (NMC), le coût et la sécurité du lithium-fer-phosphate (LFP) et un temps de charge inférieur à 15 minutes », selon la marque française.
À lire aussiCe nouveau SUV hybride de Renault devient la voiture officielle du Président de la RépubliqueÀ partir de 2026, Renault remplacera les batteries de ses véhicules électriques grand public avec des packs LFP, ce qui réduira les coûts de 20 % et n’aura pas d’incidence sur l’autonomie. Dans un second temps, d’ici à 2028, la firme portera cette réduction des coûts à 50 % (par rapport à aujourd’hui). Cela se fera grâce à l’introduction d’une nouvelle chimie combinant une cathode sans cobalt et une anode en silicium.
Selon les ingénieurs de Renault, « 25 à 40 % des coûts d’une batterie sont liés aux coûts d’intégration (c’est-à-dire au boîtier et à la façon dont il est monté dans le châssis) ». Par la suite, la marque cherchera à « doubler la densité énergétique de ses packs NMC » en remplaçant l’anode en silicium par une alternative en lithium métal. Une innovation qui permettra d’introduire une technologie à l’état solide.
Parmi les autres grands objectifs du constructeur, il y a une volonté de réduire considérablement l’empreinte carbone de ses voitures et de ses activités. Une ambition symbolisée par le concept Emblème, dont l’empreinte carbone du berceau à la tombe n’est que de 5 tonnes de CO2, contre 50 tonnes pour un Renault Captur essence de 2024. Pour décarboner ses véhicules, la firme a plusieurs pistes sérieuses.
Interrogée par nos confrères d’Autocar, Cléa Martinet, responsable du développement durable au sein de l’entreprise, estime que cela dépend de « l’approvisionnement en énergie à faible teneur en carbone, de l’optimisation de l’efficacité des usines et d’une extraction de matériaux ayant un impact aussi faible que possible ». Autant d’objectifs que Renault s’efforcera d’atteindre d’ici à 2028.
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