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Renault : la prochaine Megane électrique aurait pu avoir une plateforme chinoise

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Renault Megane E-Tech essais roulants
Renault Megane E-Tech essais roulants

Renault prépare une nouvelle base pour ses prochains modèles électriques compacts. Le journal Les Échos révèle que la marque a failli adapter une plateforme du chinois Geely.

Le Losange prépare la relève des Megane et Scenic E-Tech. Ces futurs véhicules compacts 100 % électriques, qui seront lancés à partir de 2028, auront une nouvelle base. Avec elle, la marque a un objectif clair et ambitieux : rattraper tout son retard technologique d’un coup ! On attend notamment une architecture 800V qui donnera une recharge nettement plus rapide.

Reste que le constructeur est face à un dilemme. Alors que l’actuelle base AmpR Medium a été conçue avec Nissan, pour cette nouvelle plateforme, le français n’est plus associé au japonais. Or, concevoir un tel élément demande de gros investissements et les ventes d’électriques ont du mal à décoller, ce qui complique la rentabilité. Il est donc important de partager les frais ou de trouver un moyen de réduire la facture.

Dans ce sens, le Losange a pensé à se tourner vers le chinois Geely. Le journal Les Échos révèle que Renault a étudié la possibilité d’adapter une plateforme mise au point par Geely. « Cette solution aurait été examinée par la direction jusqu’à l’été dernier. Elle a finalement été écartée, pour des raisons de coût selon une source ».

Un tel choix aurait assurément fait parler, d’autant qu’un cas provoque déjà des remous en interne, celui de la nouvelle Twingo électrique. Une partie de sa conception a été externalisée en Chine, ce qui suscite des inquiétudes du côté de l’ingénierie basée en France.

La nouvelle plateforme pour les modèles électriques compacts, codée C-EV, semble d’ailleurs avoir été au coeur de négocations avec les syndicats dans le cadre de la signature du cadre social « 2025-2027 ». Guillaume Ribeyre, délégué syndical central CFE-CGC, a déclaré à nos confrères : « les salariés français ont accepté des efforts pour accroître la compétitivité de l’entreprise. La direction doit, en contrepartie, donner des garanties sur le plan de charge de l’ingénierie, sur la C-EV, entre autres ».

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