AccueilArticlesQui est ce fabricant chinois qui convoite la part de Renault dans Nissan ?

Qui est ce fabricant chinois qui convoite la part de Renault dans Nissan ?

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Une source officielle affirme que le géant chinois Foxconn serait en train de négocier la part du constructeur automobile français Renault dans son homologue japonais Nissan. L’entreprise, connue pour être le plus grand fabricant de l’iPhone, veut diversifier ses activités. Parmi les sujets sur la table, il y a les voitures électriques.

Foxconn s’est rendu en France pour discuter avec Renault

Selon l’Agence de presse centrale de Taïwan (CNA), Foxconn aurait entamé des pourparlers avec Renault. Le géant chinois souhaiterait faire l’acquisition des parts du constructeur français dans Nissan (15 %). Nos confrères taïwanais, qui citent des sources industrielles anonymes, précisent que « le responsable de la stratégie dans le domaine des véhicules électriques de Foxconn s’est rendu en France pour négocier avec Renault ».

En grande difficulté depuis quelques mois, le constructeur automobile japonais a besoin de trouver un second souffle. Il y a quelques jours, les journalistes de Nikkei ont confirmé que Honda explorait l’éventualité d’une fusion avec Nissan « pour mieux affronter les marques chinoises et Tesla ». Une piste qui incluait également Mitsubishi, avec comme objectif de créer un « deuxième géant Japonais » dans le secteur de l’automobile.

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Le géant chinois veut sa part du gâteau

Pour Nissan, les deux stratégies ne sont a priori pas incompatibles. La firme peut très bien intégrer Foxconn à son capital et fusionner en même temps avec ses homologues nationaux. De son côté, Foxconn, considéré comme le plus gros sous-traitant mondial de composants électroniques, cherche à se diversifier dans les véhicules électriques. La société a même déjà présenté ses propres modèles et une plateforme.

Mais Foxconn veut aller plus loin. L’entreprise serait d’ailleurs en pourparlers avec « deux constructeurs automobiles japonais différents ». Le Chinois a d’abord « directement exprimé » à Nissan sa volonté « d’entrer dans son capital ». Mais la firme japonaise a refusé. C’est suite à ce premier échec que Jun Seki, le responsable des véhicules électriques pour Foxconn, a décidé d’entamer des discussions avec Renault.

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