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Une nouvelle étude prouve que la France est l’une des nations où les acheteurs de voitures se portent le plus favorablement vers l’achat d’une électrique et hybride.
Avec 2% des ventes en électrique et 5% en hybride, le marché auto est encore peu électrisé en France. Mais les mentalités évoluent avec la baisse des prix, des autonomies croissantes, une offre élargie et la levée des barrières psychologiques. C’est ce que tend à prouver une étude du cabinet de conseil OC&C, portant sur les intentions des consommateurs.
Cinq pays ont été ciblés, la Chine, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. 2.000 personnes ont été interrogées dans chaque pays avec de grandes disparités vis-à-vis de l’automobile, notamment électrique.
C’est en Chine que l’on trouve les clients les plus enclins à acheter une voiture électrique ou hybride. Ils sont 19% à vouloir franchir le pas dans leur prochaine acquisition, 54% très favorable et 21% à y réfléchir.
En France, la proportion est bien inférieure. Cependant, avec 13% d’acheteurs certains et 33% probables, l’Hexagone est loin devant ses cousins européens. Les Allemands et Britanniques sont 7% et 5% à pencher vers un véhicule électrisé, 16% et 14% à y réfléchir, la moitié en faisant une option potentielle. Les Américains sont la lanterne rouge. Ils sont 8% à vouloir acheter une voiture électrique, 11% à la considérer sérieusement et 34% à y songer.
Au niveau des freins, les Français ont aussi peur que leurs voisins sur l’autonomie d’une voiture électrique (66%). Cela préoccupe toutefois moins de l’autre côté de l’Atlantique (59%). Les français sont aussi les moins angoissés par l’accès aux bornes ou à la charge à domicile, à 42% et 36% contre 55% et 42% pour les Chinois ou 64% et 44% outre-Manche.
La plus grande différence réside sur le coût d’achat, un frein pour uniquement 24% en Chine où les électriques et hybrides démarrent sous les 10.000 €. Ici, les Français sont les plus frileux (66%), contre 50% en moyenne en Europe. Aussi, le coût faible de l’électricité et de l’entretien est rentré dans les têtes, avec 20% le considérant comme un obstacle. Même constat pour la fiabilité (moins partagé avec la Chine avec 41%), tandis que la revente et le style ne sont pas des inconvénients liés à un véhicule électrifié.
Dans cette même étude, OC&C révèle que les Français repoussent l’idée des voitures capables de se conduire automatiquement. 53% sont contre. Un chiffre encore plus élevé ailleurs. La technologie est ainsi repoussée par deux-tiers des Britanniques et des Allemands. A l’inverse, seuls 28% des Chinois y sont opposés. Enfin, les français sont également plus ouverts à l’idée de l’autopartage dans un monde autonome (24%), alors que 88% des Étasuniens ne veulent pas délaisser leur voiture individuelle.
Plus généralement, la possession automobile reste un élément centre pour 91 % des chinois contre seulement 57% des Français et 46% des allemandes. Malgré les empires Volkswagen, Daimler et BMW, 24 % des allemands estiment que l’automobile n’est pas un symbole de statut. Un sentiment plus prononcé chez les moins de 30 ans (44% en France), moins prêts acheter une auto à l’avenir (43%) que la moyenne (32%).
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