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Depuis quelques mois, Renault a intensifié ses recrutements en Chine. Le constructeur a embauché 200 ingénieurs à Shanghai. Objectif : renforcer ses connaissances sur le marché des véhicules électriques.
Renault a décidé de se tourner vers l’un des rares marchés où les voitures électriques se vendent encore bien afin d’accéder à de nouvelles technologies et d’apprendre comment produire plus efficacement. Selon Bloomberg, la firme française a embauché 200 personnes à Shanghai, principalement des ingénieurs, qui travaillent au développement d’une Twingo électrique à moins de 20 000 euros.
Mais Renault ne compte pas s’arrêter là. D’autres recrutements sont en cours au sein de l’empire du Milieu. D’après des personnes au fait de la situation, le constructeur souhaite également recruter des spécialistes dans le domaine du logiciel. François Provost, directeur des achats chez Renault, a déclaré que « nous sommes là pour apprendre et nous intégrerons ces connaissances au sein de nos propres équipes en France ».
À lire aussiFuture Renault Twingo (2026) : tout ce que l’on sait déjà sur la voiture électrique à moins de 20 000 €L’expansion en Chine est un sujet sensible en France. Les syndicats s’y opposent fermement. La stratégie qui consiste à développer une grande partie de la nouvelle Twingo en Chine a par exemple été très critiquée en interne. Mais la marque française estime qu’elle n’a pas le choix si elle veut survivre face à la concurrence chinoise. Plusieurs constructeurs, dont Nissan, ont déjà annoncé des licenciements à venir.
Renault mise sur la R5 électrique pour stimuler ses ventes à court terme. Ensuite, la R4 électrique fera son apparition. Et à partir de 2026, des véhicules électriques du groupe, y compris les modèles déjà lancés, seront disponibles avec des batteries LFP (lithium-fer-phosphate). Cela permettra aux consommateurs de profiter de véhicules propres à des prix moins élevés, et à la marque d’augmenter ses marges.
Concrètement, Renault prévoit de mettre à profit les enseignements tirés de la Chine sur son propre marché. Luca de Meo, le patron de l’entreprise, a toujours dit qu’il ferait son maximum pour « fabriquer des voitures électriques abordables en France ». Un pays où le coût de la main-d’œuvre est relativement élevé. Il a notamment réorganisé les usines françaises, dont celle de Douai, qui fabrique la nouvelle R5.
À lire aussiRenault 4 électrique : les secrets de son inédite calandre lumineuseL’enjeu est de taille pour Renault. La marque a rompu ses liens avec son partenaire de longue date, Nissan. François Provost précise qu’avec cette présence en Chine, « nous rattrapons notre retard et nous accédons plus rapidement à de nouvelles briques technologiques ». Avant d’ajouter que « d’ici 2026, notre compétitivité, en termes de logiciels et de batteries, sera comparable à celle des fabricants chinois ».
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