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Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de Stanford a permis de montrer que les batteries des voitures électriques pourraient tenir plus longtemps que prévu. Les tests réalisés en laboratoire seraient trop éloignés des conditions de conduite dans le monde réel. De quoi faire économiser de l’argent aux propriétaires.
« Nous n’avons pas testé les batteries des véhicules électriques de la bonne manière ». C’est le constat posé par des chercheurs du SLAC-Stanford Battery Center dans une étude publiée le 9 décembre dans Nature Energy. À la surprise générale, les batteries pourraient avoir une durée de vie plus longue que prévu. Et pas qu’un peu : elles pourraient tenir au moins « 40 % de plus » selon Simona Onori, autrice principale.
En effet, les scientifiques spécialisés dans les batteries testent généralement les nouveaux modèles en laboratoire en les soumettant « à des cycles de décharge et de recharge constants ». Cette pratique accélère le processus et permet de « déterminer rapidement leur durée de vie et leurs performances ». Il s’avère que cette méthode ne reflèterait pas la façon dont les batteries des voitures électriques sont utilisées dans le monde réel.
Cela signifie que les propriétaires pourraient ne pas avoir besoin de remplacer la batterie de leur véhicule. De quoi économiser de l’argent et allonger la durée de vie de leur véhicule. Pendant deux ans, les chercheurs ont testé 92 packs lithium-ion. Et les résultats sont très clairs : plus l’utilisation correspond à un comportement réel, plus les batteries durent longtemps.
À lire aussiCette étude prouve que l’ignorance sur les voitures électriques freine leur adoption« La conduite réelle avec des accélérations fréquentes, des freinages qui rechargent un peu les batteries, des arrêts dans les magasins et des heures de repos permettent aux batteries de durer plus longtemps que ce que nous pensions en nous basant sur les tests de laboratoire standard de l’industrie », précisent les chercheurs. Étonnement, les accélérations brèves et brutales ralentissent la dégradation de la batterie.
Les résultats de leurs travaux montrent que le vieillissement induit par le temps est plus important que celui provoqué par les cycles de charge. En conclusion, l’étude met en évidence un « point idéal ». Une fourchette dont les constructeurs automobiles pourraient se servir pour « modifier les logiciels de gestion des batteries ». Et ainsi optimiser leurs performances. De quoi accélérer la démocratisation des voitures électriques.
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