Passeport pour la batterie des voitures électriques : une solution clé en main pour les constructeurs automobiles

Bientôt obligatoire en Europe, le passeport pour batterie promet de marquer un tournant important dans l’écosystème de la voiture électrique. Une entreprise autrichienne vient de dévoiler une solution digitalisée qui devrait plaire aux constructeurs automobiles.

Spécialiste des nouvelles technologies, l’Autrichien AVL a récemment présenté son passeport numérique pour les batteries de voitures électriques. Basée sur le cloud, cette solution a pour but de « faciliter la transparence » et « l’établissement de rapports à chaque étape du cycle de vie d’une batterie », selon le fournisseur européen.

A priori, le passeport numérique d’AVL irait « au-delà » des exigences de la réglementation prévue pour 2027. Cette solution digitalisée intègre des informations complètes sur « les performances, la durée de vie, l’utilisation des matériaux, le contenu recyclé et le respect des obligations en lien avec la chaîne d’approvisionnement ».

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Un passeport numérique infalsifiable

L’entreprise précise que les données de la batterie sont accessibles « à tout moment » via un tableau de bord. AVL ajoute que les méthodes d’authentification infalsifiables « garantissent l’intégrité et la disponibilité des données ». La firme veut aider les fabricants à se conformer aux nouvelles réglementations européennes.

Certains ont déjà pris les devants. En collaboration avec une start-up britannique qui utilise la blockchain pour cartographier les chaînes d’approvisionnement des entreprises, Volvo a aussi développé son propre passeport. L’EX90 est le premier modèle de la marque à en bénéficier. Il sera progressivement étendu à l’ensemble de la gamme.