Mazda révise sa stratégie d'électrification : le Japonais veut faire mieux en dépensant moins

Pour faire face aux évolutions du marché, Mazda a récemment présenté un plan baptisé « Lean Asset Strategy ». Une initiative visant à réduire les investissements en matière d’électrification. Le constructeur japonais dit vouloir être en capacité de répondre de manière « flexible » à la diversification des besoins des clients et aux réglementations environnementales.

Mazda souhaite réduire la voilure

Mazda a décidé de revoir à la baisse son investissement initial dans le domaine de l’électrification. L’entreprise estime être en capacité de palier cela grâce à des « collaborations stratégiques » et à « une gestion efficace des actifs ». Le Japonais mise sur l’innovation pour réduire les coûts de développement et de production, tout en augmentant la valeur de ses produits. Une nouvelle feuille de route baptisée « Lean Asset Strategy ».

Pour les voitures électriques, Mazda prévoit de réduire les investissements de développement de 40 % et le nombre d’heures de développement de 50 % par rapport aux méthodes conventionnelles. La marque ajoute qu’elle compte utiliser ses usines existantes pour produire des électriques et des thermiques sur la même ligne. Une stratégie pour baisser l’investissement en capital de 85 % et le temps de production de 80 %. La firme japonaise précise que « la ligne de production mixte a été cultivée pendant de nombreuses années comme l’un de [ses] points forts ».

Tout en maintenant des objectifs élevés

Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, Mazda encourage également « des changements structurels dans la chaîne d’approvisionnement ». L’objectif est d’optimiser la diversification des composants et de déplacer les sites où ils sont assemblés « vers des zones plus proches de nos usines ».

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Ce nouveau plan doit permettre à Mazda de « générer des rendements supérieurs au coût du capital », tout en « fournissant des technologies et des produits compétitifs ». L’entreprise estime que « l’industrie entre dans une période de changement qui ne se produit qu’une fois par siècle ». Mais elle se veut rassurante et promet qu’elle continue de travailler sur le « plaisir de conduire » pour la prochaine génération de véhicules.