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Des opérateurs de bornes de recharge unissent leurs forces pour créer Charge France. Avec cette association, il veulent structurer l’écosystème de la recharge pour les véhicules électriques. Ils promettent de gros investissements dans l’Hexagone, s’il y a une stabilité réglementaire.
La France fait partie des pays les mieux dotés en bornes. En 2024, elle a passé le cap des 150.000 points ouverts à tous. Mais sur le marché de la recharge, les opérateurs se multiplient, ce qui engendre le risque d’une cacophonie dans la communication de ces acteurs.
C’est pourquoi 13 opérateurs ont décidé d’unir leur force afin de créer Charge France, une association « visant à structurer l’écosystème des opérateurs d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques en France ».
Au sein de Charge France, il y a : Allego, Atlante, Chargepoint, Chargeguru/ZePlug, Driveco, Electra, E-totem, ENGIE Vianeo, Fastned, IONITY, Izivia, Powerdot et Zunder. Des acteurs importants car ils proposent le plus souvent de la recharge ultra-rapide, élément clé pour convaincre les automobilistes de passer à l’électrique, ce type de recharge facilitant les grandes distances.
Ces entreprises ont déjà investi un milliard d’euros dans l’Hexagone. Et elles ne vont pas s’arrêter en si bon chemin : elles comptent investir trois milliards d’euros de plus d’ici 2028, pour la recharge rapide. Les membres de Charge France fixent toutefois une condition : cet investissement se fera « dans la mesure où la stabilité réglementaire en France et en Europe permettra d’investir durablement dans des infrastructures de qualité ».
À lire aussiLa recharge ultra-rapide des voitures électriques passe un cap symbolique en FranceEn clair, Charge France veut que les ventes de voitures électriques soient soutenues. Les sociétés plaident notamment pour « un choc de demande avec le développement d’une réglementation ambitieuse sur le verdissement des flottes d’entreprises, notamment via des mesures fiscales ». Ce qui aura pour effet de booster le nombre de voitures électriques en circulation, et de créer un marché de l’occasion pour les particuliers.
Charge France milite aussi pour le « maintien de la trajectoire actuelle d’électrification des véhicules électriques (norme CAFE), y compris la fin de vente des véhicules thermiques et hybrides neufs en 2035 ». L’association s’inquiète ainsi face à la possibilité de l’Europe de revenir en arrière, une négociation ayant été lancée et des mesures devant être annoncées début mars.
Dans Le Figaro, Aurélien de Meaux, président de Charge France, explique : « les constructeurs automobiles font entendre leurs voix pour demander des aménagements, notamment en ce qui concerne l’interdiction de vente de voitures thermiques neuves après 2035. Nous voulons aussi que notre position soit entendue, alors que nous avons consenti des investissements massifs ».
Les opérateurs pointent ainsi un décalage entre le développement rapide du réseau, contraint par des lois en France, et des ventes d’électriques qui ne progressent plus comme elles devraient. Résultat, les investissements massifs pour installer des bornes sont difficiles à rentabiliser, le taux moyen d’utilisation n’étant que d’une charge par jour et par borne.
Avec Charge France, ces entreprises veulent ainsi parler d’une seule voix pour mieux se faire entendre des pouvoirs publics. Et peser davantage face aux constructeurs automobiles.
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