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Malgré un marché encore très timide de « l’automobile propre » en France et en Europe en général, l’édition 2014 de ce mondial fait la part belle aux véhicules hybrides et électriques. On compte ainsi plus de 20 constructeurs présentant des modèles de série ou prototypes pour toutes les sensibilités, du tricycle biplace Toyota à la supercar « Asterion » révélée par Lamborghini.
Seul absent logique : GM ne présentant aucune (même pas le concept Monza) remplaçante à la Chevrolet VOLT/Opel Ampera, sabordée commercialement depuis son apparition en Europe en 2011. Bravo GM. Quoiqu’il en soit, les asiatiques, eux, y croient et innovent.
Chez Toyota, les traditionnelles hybrides constituent toujours le socle vertueux des segments Yaris, Auris et Prius, tandis que le tricycle I-Road, le SUV Concept C-HR (base d’Auris) et la berline FCV (Pile à combustible) innovent tant par le style que par la technologie.
Chez Honda (Jazz et HR-V), Infinity (Q50 et Q80 Inspiration), Lexus (NX300h, RC300h) et Mitsubishi (XR-PHEV et Outlander PHEV), les hybrides sont à l’honneur avec des concepts ou des véhicules de série.
Enfin chez Kia (Concept Optima T-Hybrid) et Hyundai (I40 Hybrid 48V), l’accent est mis sur l’hybride « 48 Volts ». Voici un focus sur cette nouvelle solution : sur le principe, ces voitures sont des hybrides « légères » (mild-hybrid) dans l’esprit low-cost. Exit la technologie Lithium-Ion 400V, « retour » à la batterie Plomb (+Carbone, 48V) sans système de refroidissement.
Dans le cas de l’Optima T-Hybrid, le moteur électrique ne sert qu’au démarrage et à la relance du thermique (mode alterno-démarreur). Il se transforme en générateur lors des freinages et descentes pour recharger la batterie. Un turbocompresseur électrique vient compléter l’aide électrique apportée au moteur… diesel. Et c’est peut-être le seul bémol de ce concept au moteur 1.7 Diesel CRDI de 136 ch en termes d’émission de monoxydes variés.
Dans le même esprit, l’I40 Hybrid 48V fonctionne sur le même principe. Le système Hyundai est baptisé « BSG » (Belt-driven Starter Generator) en se passant d’un turbo électrique au profit d’un moteur diesel 1.7 CRDI muni d’un turbo plus important que sur la version classique (153 ch au lieu de 134 ch).
Dans les deux cas, l’objectif est de réduire de 20% les émissions de CO2 par rapport aux versions thermiques en augmentant de 15 à 20% les performances tout en limitant le surpoids (moins de 50 kg supplémentaire) et le coût (75% moins cher qu’un système full-hybride). Affaire à suivre donc…
Pour finir ce tour d’horizon asiatique, Kia propose désormais le SOUL en version électrique (article/essai à venir) et Hyundai introduit l’ambitieuse ix35 FCEV.
En conclusion, les propositions asiatiques sont variées autant technologiquement (électrique, full-hybrid, mild-hybrid, pile à combustible) que par le type de véhicules présentés. Une ferveur qui n’inspire malheureusement pas nos constructeurs nationaux exposant « pour l’image » une rare Zoé (perdu au milieu des Twingo 3), 208 Hybrid-Air (dans un coin) ou C4 Hybrid-Air (tout de même sur podium).
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