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Le salon de Pékin a fait la part belle aux nouveautés des firmes locales, devenues stars internationales. Mais les constructeurs européens, japonais, coréens ou américains n’ont pas dit leur dernier mot.
En Chine, les salons automobiles continuent à drainer à la fois les constructeurs avec leurs nouveautés et les visiteurs. Le salon de Pékin n’a pas fait exception à la règle, avec plus de 60 premières. Les labels nationaux étaient bien entendu présents en masse, avec des nouveautés majeures destinées à montrer leurs compétences et leurs ambitions.
Mais par rapport à un salon de Shanghai 2023 entièrement tourné vers les marques chinoises, les constructeurs étrangers étaient cette fois-ci bel et bien présents. Et c’est sans doute l’un des points marquants de ce salon, où l’on a remarqué la volonté des européens, américains, japonais ou coréens de se battre pour se maintenir sur le marché chinois.
Citons pêle-mêle les annonces d’investissements de BMW, le plan Volkswagen ID.UX, les différents véhicules électriques exposés par Nissan, Toyota, Mazda, Chevrolet, Buick. Autant de modèles qui n’ont pas forcément à rougir face à la concurrence chinoise… À quelques détails près. Il s’agit dans certains cas encore de simples concepts (Nissan, Volkswagen). Surtout, tous font appel aux compétences… des constructeurs chinois. Volkswagen avec Xpeng, Toyota avec BYD, Nissan avec Dongfeng, Mazda avec Changan…
À lire aussiNissan présente (encore) des concepts de voitures électriquesQuelques questions se posent donc : pourquoi un client chinois achèterait-il une Volkswagen avec technologie Xpeng plutôt qu’une Xpeng ? Le contenu chinois de ces voitures n’est-il pas un aveu de faiblesse ? N’est-il pas, tout simplement, trop tard ?
La Mazda EZ-6 s’apparente ainsi clairement à une dernière chance pour la firme d’Hiroshima, qui pourrait bien suivre la voie de Suzuki, Acura ou Mitsubishi. Mais personne n’est trop gros pour tomber, et cette réaction arrive alors que le marché chinois a déjà basculé à presque 50 % sur l’électrique et l’hybride rechargeable. Et sur ces 50 %, les chinois occupent plus de 80 % du terrain…
En outre, toutes ces nouveautés restent limitées à l’Empire du Milieu, et ne préparent aucunement la réaction des mêmes constructeurs à l’offensive chinoise dans le reste du monde… Car on parle beaucoup de l’Europe, mais n’oublions pas que les ambitions de ces constructeurs touchent aussi l’Asie du Sud-Est, l’Inde, l’Amérique latine, le Moyen-Orient…
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