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Stellantis n’arrête plus de grandir. La quinzième et dernière marque à avoir rejoint la constellation s’appelle Leapmotor. Mais aura-t-elle de la place pour exister aux côtés de Citroën, Fiat, Peugeot et Opel ? Ou risque-t-elle au contraire de cannibaliser ses marques sœurs ?
Selon Tianshu Xin, le patron de Leapmotor, la marque chinoise n’a pas pour vocation à « voler les ventes d’Opel ou de Citroën ». Interrogé par nos confrères d’Autocar, il estime que son entreprise va permettre de « compléter » l’offre de Stellantis. Et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’une marque dont l’ADN est 100 % électrique. Ce qui n’est le cas d’aucune des 14 autres firmes du groupe.
Mais aussi parce que son positionnement n’est pas le même que Peugeot ou Citroën, selon M. Xin. « Nous nous adressons aux clients qui sont férus de nouvelles technologies, notamment les jeunes ». Il précise que « c’est comme pour un téléphone portable : il y a tellement de fonctionnalités et les préférences diffèrent d’un client à l’autre ». Leapmotor se différencie également par son côté très abordable.
Stellantis a investi 1,5 milliard d’euros dans la société « Leapmotor International » créée conjointement avec le fabricant chinois Leapmotor. L’idée est de développer la marque en Europe, mais aussi en Océanie, en Asie du Sud-Est, en Inde, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le groupe franco-italo-américain se fixe un objectif à 250 000 livraisons en 2024 et 500 000 unités en 2030.
À lire aussiEssai – Wuling Air EV : la petite électrique à 11 000 € dont les Français rêvent ?Si la firme chinoise promet de ne pas faire d’ombre à ses marques sœurs, elle pourrait en revanche leur permettre de baisser leurs coûts de production. En effet, Leapmotor sait comment fabriquer des voitures électriques abordables. Il y aura donc certainement des synergies à trouver avec les autres labels du groupe. Alors que les T03 et C10 sont déjà commercialisés en Europe, trois autres modèles sont attendus d’ici 2028.
La petite T03 est d’ailleurs fabriquée sur le sol européen, dans une usine de Stellantis en Pologne, sur l’ancienne ligne de production de la Fiat 500. Une stratégie qui doit permettre à la marque d’éviter de payer des droits de douane. Même si M. Xin affirme que c’est surtout pour « réduire les coûts de transport ». Quoi qu’il en soit, l’arrivée de ce petit modèle électrique pourrait bien faire bouger les lignes en Europe.
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