Le Crédit Agricole et le groupe EDF ont signé un protocole d’accord afin de mettre en place des solutions communes de recharge à la campagne. Ensemble, les deux acteurs veulent accélérer le développement des infrastructures pour les particuliers et les professionnels.

Fort de sa présence dans les territoires ruraux, la Crédit Agricole souhaite favoriser le développement des bornes de recharge électriques. Pour cela, la banque sera aidée du Groupe EDF. Les deux entreprises françaises ont récemment officialisé leur volonté « d’œuvrer en faveur des territoires » et « d’accompagner l’électrification du parc automobile français ». Un protocole d’accord a été signé le 9 septembre 2024.

L’idée est de mettre au point des solutions communes pour accélérer le déploiement des bornes de recharge dans les territoires ruraux. Le Crédit Agricole et EDF y trouvent tous les deux un intérêt. Avec sa filiale Personal Finance & Mobility, la banque française souhaite être leader de la mobilité électrique en Europe d’ici 2025. De son côté, EDF veut faire du développement de la mobilité électrique un levier pour « construire un avenir énergétique neutre en CO₂ ».

Renforcer les infrastructures dans les territoires ruraux

Les deux entreprises font un constat évident : de grandes disparités existent toujours d’une région à l’autre en 2024. Les zones dites « rurales » sont notamment moins bien dotées. Ensemble, le Crédit Agricole et EDF souhaitent donc « réfléchir à des solutions s’appuyant sur leurs savoir-faire respectifs ». En réalité, une première collaboration a déjà eu lieu. Elle a donné naissance à un service d’autopartage électrique baptisé Agilauto Partage.

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Stéphane Priami, directeur général de la filiale Personal Finance & Mobility du Crédit Agricole, estime que « l’accompagnement de la transition énergétique doit se faire de façon équilibrée dans toute la France. Avec EDF, nous partageons cette même préoccupation pour les territoires et souhaitons, avec la signature de ce protocole d’accord, engager des actions communes qui permettront aux Français de s’orienter vers la mobilité électrique ».