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Après vous avoir informé tout au long de l’année, Automobile Propre fait son bilan de 2022. A tour de rôle, les membres de la rédaction partagent coups de coeur et coups de gueule… et commencent à jeter un oeil sur 2023. On continue avec Florent.
La Citroën Oli, en bien et en mal ! En bien car, j’ai envie de dire « enfin ! », Citroën est prêt à assumer son rôle de marque populaire au sein du groupe Stellantis. L’Oli est ainsi un concept de véhicule électrique qui promet un retour à l’essentiel, avec juste ce qu’il faut pour l’équipement, les performances, les matériaux utilisés…
Cela ne vous rappelle rien ? Dacia bien sûr. Depuis plus de 15 ans, le roumain cartonne avec ses modèles accessibles, mais curieusement, personne ne l’a suivi sur ce terrain. Pourtant Citroën avait déjà pensé à cela avec le concept Cactus, mais qui a abouti à un véhicule de série au positionnement peu lisible, qui n’avait pas envie justement d’être comparé à Dacia !
Citroën est donc revenu à la raison et veut démocratiser l’accès à la voiture électrique, comme il a démocratisé l’accès à la voiture avec la 2CV. Mon petit coup de gueule est de ne pas avoir vu l’engin au Mondial de Paris, Citroën n’y étant pas venu. Dévoiler un concept avant le salon, mais ne pas le monter en réel au public, c’est dommage (pour être poli).
À lire aussiPrésentation – À la découverte de la Citroën Oli, le plus chevronné des laboratoires sur rouesLe Salon de Lyon. Je fais parti de ceux qui défendent les salons automobiles ! J’aime pouvoir découvrir en avance des nouveautés, avoir un lieu où les marques sont réunies. Pour les visiteurs, c’est aussi l’occasion de voir des labels auxquels ils ne penseraient pas.
Injustement, Lyon manque de notoriété. Pourtant, pendant que le Mondial de l’Auto affichait un programme très léger et faisait payer un prix d’entrée délirant à ses visiteurs, toutes les marques étaient à Lyon en avril. Et ce salon, volontairement modeste d’apparence pour proposer un billet d’entrée abordable, a fait le plein d’avant-premières, françaises mais aussi européennes.
La flambée des prix. Certes, l’automobile n’échappe pas à l’inflation, et les marques sont impactées par une hausse des coûts de production, que ce soit sur les matières ou l’énergie. Résultat, alors qu’on espère une démocratisation de la voiture électrique, grâce à une hausse des volumes, les tarifs se sont enflammés en 2022. La Dacia Spring a par exemple pris plus de 3.000 €. A l’achat, l’électrique est encore loin d’être aussi pertinent que le thermique. L’usage rééquilibre la balance, mais le client a du mal à s’en rendre compte pour le moment.
Le Mobilize Duo. 2023 sera l’année des petits engins électriques, avec aussi la Ligier Myli. L’avantage du Duo (qui remplace la Twizy) est sa version 80 km/h, qui lui donne le supplément de polyvalence qui manque à la Citroën Ami, d’autant que la marque a aussi promis une bonne autonomie. Si Renault reste raisonnable sur les prix de l’abonnement (unique formule pour l’avoir), je pourrais prendre ce Duo comme second véhicule pour de petits trajets, c’est d’ailleurs là où l’électrique est le plus pertinent actuellement.
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