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De récentes projections réalisées par l’IEA (l’Agence internationale de l’énergie), montrent que l’ère des combustibles fossiles touche à sa fin.
Selon l’IEA, « l’augmentation des investissements dans les énergies vertes, l’adoption accélérée des véhicules électriques et le ralentissement des investissements dans le charbon en Chine » indiquent que la demande pour les combustibles fossiles va baisser. Avant 2030, l’industrie pourrait voir sa production diminuer, notamment en raison des efforts et des politiques déployés par les États du monde entier.
Fatih Birol, directeur de l’IEA, estime que « la demande pour les combustibles fossiles devrait atteindre un pic dans les années à venir ». Et cela, même sans une nouvelle politique pour le climat. Uniquement avec les dispositifs actuels. L’apogée de la production des combustibles fossiles arrive bien plus tôt que ce que prédisaient les analystes il y a à peine quelques années.
À lire aussiVidéo – C’est quoi, cette publicité anti voitures électriques d’ExxonMobil ?L’essor de l’énergie éolienne et du solaire jouent un rôle déterminant dans le mix énergétique mondial. Tout comme les décisions de la Chine qui peuvent influer l’ordre mondial. En effet, depuis que l’Empire du milieu a décidé de miser sur les énergies renouvelables, le nucléaire et les véhicules électriques, l’impact est palpable sur la production mondiale de pétrole.
Autant d’éléments qui indiquent que le pic de la demande en combustibles fossiles approche à grands pas. Ce n’est pas tout, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a poussé les grandes puissances européennes à investir dans des sources d’énergie alternatives, y compris les énergies renouvelables. En bref, « l’âge d’or du gaz et du pétrole est proche », d’après l’Agence internationale de l’énergie.
Le patron de l’IEA estime néanmoins que même si cette évolution va dans le bon sens, « cela ne signifie pas la fin du réchauffement climatique ». La fin des combustibles fossiles ne permettra pas de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Aussi, l’IEA pense qu’il faut continuer d’investir dans le pétrole et le gaz, car « les déclins des gisements existants peuvent être très importants ».
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