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La Turquie, futur leader dans le domaine des voitures électriques ?

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Le gouvernement turc va mettre en place un important plan de subventions publiques pour devenir un acteur majeur dans le domaine des voitures électriques. Le pays veut attirer des investissements étrangers. En particulier les constructeurs chinois. La Turquie souhaite devenir un leader régional sur le marché des électriques.

Erdogan met 15 milliards sur les voitures électriques

Recep Tayyip Erdogan, le chef de l’État turc, a annoncé son intention de faire de la Turquie un « leader régional » dans le domaine des voitures électriques. Le gouvernement de ce grand pays du Proche-Orient souhaite mettre en place un « ambitieux programme » de subventions publiques. Dans un premier temps, la Turquie envisage de dépenser 4,5 milliards de dollars pour stimuler la production des batteries.

« Nous avons fait de la production de batteries un domaine prioritaire pour notre industrie automobile afin de maintenir sa compétitivité », précise Erdogan. Il espère que la Turquie sera en capacité de produire 80 GWh d’ici 2030. En parallèle, il souhaite aussi booster l’industrie des voitures électriques en mettant 5 milliards de dollars sur la table. Objectif : hisser la production de voitures électriques à « au moins un million d’unités par an ».

Objectif : attirer les marques chinoises

Recep Tayyip Erdogan veut attirer des acteurs du monde entier pour développer le marché de l’électrique en Turquie. « Avec des activités de recherche et de développement et d’ingénierie », a-t-il indiqué. On peut aussi ajouter un autre programme de subventions de 5 milliards de dollars dans le domaine des puces électroniques. Au total, le gouvernement turc mettra donc 15 milliards pour développer la production de voitures électriques.

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Afin de séduire des entreprises étrangères, le président promet « la prise en charge de la moitié des coûts salariaux pour les investissements en Turquie ». Le pays mise sur sa « position géographique » et sur son « entente douanière avec l’Union européenne ». But assumé : attirer les constructeurs chinois. BYD a déjà choisi la Turquie pour construire une nouvelle usine en plus de celle qui doit voir le jour en Hongrie. De quoi créer 5000 emplois dans le pays.

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