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La rentabilité du chinois BYD reste moyenne

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BYD Han L
BYD Han L

En plus de l’explosion de ses ventes, BYD affole aussi les compteurs financiers. Le constructeur chinois passe le seuil des 100 milliards d’euros pour son chiffre d’affaires. Mais sa rentabilité globale est moyenne.

En 2024, BYD est devenu cinquième groupe mondial avec plus de 4,3 millions de voitures livrées, et même troisième si l’on parle de marque. Une croissance des ventes incroyable, assortie d’investissements tous azimuts dans de nouvelles usines en Europe, en Asie ou en Amérique du Sud, l’extension de sa gamme avec ses quatre marques (BYD, Denza, Fang Cheng Bao, Yangwang) ou de nouvelles technologies.

Seul échec notable, le constructeur chinois n’a pas réussi à détrôner Tesla de sa place de numéro 1 de la voiture électrique, car ses ventes restent composées en grande partie de voitures hybrides rechargeables. Il s’en est toutefois fallu d’une poignée d’unités et l’affaire semble déjà entendue pour 2025.

Une rentabilité moyenne

Cette folle croissance des ventes se traduit clairement par celle du chiffre d’affaires : 777 milliards de yuans (soit 107 milliards d’euros). Une hausse de 29 %, similaire à celle des livraisons. BYD passe donc la barre symbolique des 100 milliards et double Tesla (97 milliards). Un symbole qui reste à nuancer par rapport aux volumes des immatriculations. Le chinois doit donc se contenter d’un prix moyen de ses véhicules bien plus faible.

Conséquence, son résultat net n’est « que » de 5,5 milliards. Ici aussi, la hausse reste cohérente avec les autres chiffres : + 34 % par rapport à 2023. Mais Tesla fait mieux avec 7,1 milliards et BYD se positionne au niveau d’acteurs plus petits, ou de plus gros en mauvaise santé.

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Cette rentabilité plutôt moyenne est aussi le reflet de la guerre des prix en Chine. BYD reste fortement tributaire de ventes sur son marché national où les marges restent très faibles. C’est bien pour cette raison que les constructeurs chinois cherchent tant à s’installer en Europe et veillent à ne pas y déclencher une guerre des prix.

Sur ce point, la situation du numéro un chinois s’améliore rapidement. En 2024, il a vendu environ 10 % de sa production hors de Chine. Sur les deux premiers mois de l’année, cette proportion approchait déjà les 20 %.

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