Kia EV2 Concept : le petit SUV électrique qui se présente comme un anti-Renault 4

La maquette du Kia EV2 Concept donne les premiers indices sur la version définitive.

Pour Kia, voici l’étape suivante. Le constructeur coréen a dévoilé jeudi le concept EV2, à l’occasion d’un grand rendez-vous consacré à sa stratégie électrique. Il préfigure l’arrivée d’un petit SUV sur le marché européen à l’horizon 2026.

Puisqu’il s’agit d’une étude de style, observons le design. La face avant reprend les feux de jours verticaux déjà adoptés sur EV3 et EV4. Les leds sont ici doublées par une seconde rampe.

La calandre est remplacée par une simple ligne à l’avant du court capot. Les passages de roues anguleux ou le montant A fort incliné reprennent aussi des thèmes de l’EV3.

De ¾ arrière, le Kia EV2 Concept évoque davantage le Citroën ë-C3 avec un hayon bien vertical, une découpe de fenêtre ovale et la nécessaire « casquette » aéro. Les feux en « L », placés très bas sur une surface plane, individualisent le concept.

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Incertitudes sur le format du Kia EV2

Kia ne communique pas (encore ?) les dimensions du concept. Le modèle final sera logiquement plus petit qu’un EV3. On peut tabler sur 4,00 m à 4,15 m de longueur. La marque évoque dans ses documents un « SUV-B ». Sa cible numéro 1 chez nous pourrait être la Renault 4 et ses 4,14 m.

Mais on pourrait aussi placer le Kia EV2 en concurrence avec le petit SUV de Citroën (4,01 m) ou une Fiat Grande Panda (3,99 m). Mais aussi pas très loin d’une Renault Mégane (4,21 m) ou d’une Volkswagen ID.3 (4,26 m). À condition de ne pas être très regardant sur les divisions automobiles historiques. La marque de Séoul aime d’ailleurs se placer entre deux segments…

Un intérieur modulable

Dans sa présentation, Kia insiste beaucoup sur la modularité de son concept. La pièce la plus surprenante est la banquette avant coulissante, permettant de se relaxer pendant la recharge.

Si l’assise est constituée d’un bloc, les dossiers ajourés sont individuels. Peu de chance de voir ceci en série. En revanche, les assises arrière repliables vers le haut ou les sièges très minces – déjà amaigris sur l’EV3 – ont un avenir sur la route.

L’intérieur du concept reprend la disposition très horizontale et aérée des Kia électriques récentes. Le volant à deux branches du Kia EV2 se détache de la file d’écran de plus de 80 cm de large.

Ils surplombent une tablette colorée en métal courant vers le passager. Elle porte un chargeur à induction. L’habillage de la planche de bord est en tissus plutôt qu’en plastique. L’espace est libéré en l’absence de console centrale et de tunnel de servitude.

Les vastes portes antagonistes, les haut-parleurs triangulaires amovibles ou l’écran permettant d’écrire des messages aux piétons — sympathiques, on l’espère — ne devraient pas non plus franchir l’étape de l’industrialisation.

Quelle suite pour le Kia EV2 ?

Le Kia EV2 définitif est attendu pour 2026. Il faudra donc attendre pour connaître les caractéristiques techniques. Le SUV devrait être basé sur l’empattement le plus court disponible sur la plateforme E-GMP. La tension sera de 400 volts, comme sur les EV3 et EV4.

Kia ne parle pas d’autonomie pour son concept. Sur le segment, cela devrait tourner autour 300 à 400 km WLTP. Pour faire baisser les coûts, l’usage de batteries LFP est possible. Traditionnellement réticents à cette chimie moins chère et moins dense que les NMC, Hyundai et Kia viennent d’annoncer un projet commun sur le sujet.

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Dans son communiqué, Kia évoque un EV2 « vraiment accessible à tous ». Renault et Volkswagen peaufinent des véhicules à 25 000 euros en entrée de gamme. On peut s’imaginer que cette barre soit aussi un objectif pour Kia.

Réponses dans les prochains mois.