Kia veut compléter sa gamme de véhicules électriques par le haut et par le bas. Selon de récentes confidences, la marque sud-coréenne travaillerait sur le développement d’une EV1 (pour remplacer la Picanto) et sur celui d’un modèle ultra-performant avec plus de 600 ch (pour remplacer la Stinger GT).

Toutes les marques veulent leur citadine électrique d’entrée de gamme. Volkswagen travaille par exemple sur l’ID.1 pour 2027. Kia veut aussi sa part du gâteau et prépare un petit modèle électrique pour remplacer la célèbre Picanto. Si la perspective d’un EV1 n’a encore jamais été évoquée de manière officielle, le président de Kia, Ho-sung Song, a donné quelques indices à nos confrères d’Autocar à ce sujet.

Bientôt une Kia EV1 ?

Il a dit qu’une citadine électrique destinée à remplacer la Picanto était le « prochain, très prochain objectif ». Une petite voiture comme celle-ci coûtera probablement moins de 20 000 euros, mais elle ne sera pas commercialisée avant la fin de la décennie. D’ici là, Kia tente toujours de réduire le coût de ses électriques par tranches de 5 000 euros. L’EV3 coûte 35 000 euros et l’EV2, déjà confirmée, devrait sortir sous les 30 000 euros vers 2026.

Ho-sung Song a également déclaré que « viser le segment des citadines de 15 000 à 20 000 euros était très stimulant, mais très difficile ». Et cela, « quel que soit le groupe motopropulseur », selon lui. Mais que le fait de « le rendre électrique ne faisait que compliquer les choses ». « Nous pensons qu’il nous faut un véhicule à moins de 25 000 euros et que nous pouvons peut-être atteindre les 20 000 euros », a-t-il ajouté.

Une remplaçante électrique pour la Stinger GT

À l’autre extrémité de la gamme, le patron de Kia a déclaré que le successeur électrique de la Stinger était à l’étude. Une GT électrique basée sur l’E-GMP avec plus de 600 ch pourrait donc venir compléter l’offre du constructeur sud-coréen d’ici quelques années. Mais avant cela, Ho-sung Song estime qu’il est important de « déterminer quel type de modèle peut réellement contribuer au développement de la marque ».

À lire aussi Davantage d’hybrides, moins d’électriques : Hyundai et Kia anticipent la victoire de Donald Trump

Kia n’est pas inquiet quant au ralentissement du marché des voitures électriques. Le patron de Kia estime que l’Europe « se renforce ». Il estime toutefois que des incitations fiscales seront encore nécessaires « pour stimuler la demande à court terme » et « que la volatilité récente est le résultat de la suppression des incitations dans des pays tels que l’Allemagne ». Chez Kia, « la majorité des investissements sont toujours consacrés aux voitures électriques ».