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Directeur Général de Polestar, Jonathan Goodman revient avec Automobile-Propre sur les ambitions de la marque à l’occasion du Salon de l’Automobile de Genève et nous confirme l’arrivée prochaine du véhicule dans l’Hexagone.
Si d’autres constructeurs ont tendance à nier toute ressemblance avec Tesla, Polestar ne cache pas vouloir s’inspirer du succès de la marque californienne. Après avoir révélé sa berline hybride rechargeable Polestar 1, la marque révèle à Genève sa Polestar 2, une concurrente directe de la Model 3 sur le segment des berlines premium.
« A partir de cette voiture tous les voitures qu’on lance derrière vont être que des voitures électriques » nous confirme Jonathan Goodman, Directeur Général de Polestar. Une orientation 100 % électrique que le jeune constructeur nous présente comme une force. « Par rapport à d’autres constructeurs, nous n’avons pas cette problématique de devoir faire vivre nos voitures électriques en même temps que des voitures essence et diesel qui vont continuer à représenter une grande partie des ventes dans les années à venir » nous confie le dirigeant.
Une différence que le constructeur cultive également dans ses choix technologiques. En termes de connectivité, pas de système maison mais une interface directement issue de Google. Reconnaissance vocale, navigation… le géant américain fournit l’ensemble des systèmes embarqués. « Il faut que la voiture cesse d’être un frein à la connectivité » résume Jonathan Goodman qui dénoncent les systèmes peu fiables développés par les constructeurs.
« Pourquoi aller chercher ailleurs quelque chose qui existe déjà ? » soulignait le dirigeant hors micro. « Dans les voitures équipées de systèmes de navigation développés en interne, la plupart des utilisateurs finissent par utiliser Waze dont les données et l’ergonomie sont beaucoup plus efficaces » constate-t-il.
300 kW et 78 kWh de batteries. Si la première voiture électrique de Polestar annonce des performances plutôt alléchantes, celles-ci seront réservées à la version la plus haut de gamme, vendue 59.900 euros.
Annoncée à 39.900 euros, la version « d’entrée de gamme » ne devrait pas disposer de la même capacité batterie, ni du même moteur. S’il ne nous a pas donné plus d’information, le constructeur nous a confirmé des objectifs de production bien plus ambitieux que ceux de la Polestar 1. « La Polestar 1, c’était 500 voitures par an pour une voiture vendue 155.000 euros. Cette voiture là (la Polestar 2 ndlr), on est beaucoup plus sur du ‘mass market’. Cela veut dire des dizaines de milliers d’exemplaires par an » nous confirme Jonathan Goodman.
Si la France ne fait pas partie des premiers marchés ciblés par la marque, les choses pourraient très rapidement changer.
« On espère avoir de bonne nouvelles dans les semaines qui viennent » indique Jonathan Goodman. Pour la France, le constructeur s’orienterait vers des solutions de financement spécifiques sous forme de LLD.
Digitale mais pas seulement. Si elle offrira la possibilité à ses clients de pouvoir configurer, commander et recevoir leur voiture à domicile, Polestar travaillera également sur des canaux de distribution plus traditionnels. Une façon de laisser le choix et de ne pas se priver d’une clientèle plus classique dans ses démarches d’achats.
« On va avoir un réseau, que l’on appelle des Polestar Spaces » nous explique Jonathan Goodman. Selon le dirigeant, des discussions sont en cours avec le réseau Volvo. Dans l’idée, le constructeur évoque des espaces de 250 m² implantés au cœur des villes avec une ambiance qui ne soit pas « intimidante ». « Le client va faire face à des experts produits qui ne sont pas payés à la commission. Il n’y aura donc pas de pression » souligne notre interlocuteur. Un réseau « physique » qui pourrait être constitué d’une cinquantaine de concessions dans le monde, dont 25 dans les grandes métropoles européennes.
Pour Polestar, l’arrivée de cette Polestar n’est que le début d’une grande aventure aventure. Très rapidement, le constructeur devrait embrayer sur le lancement de la Polestar 3, un SUV coupé qui viendra concurrencer la Tesla Model Y ou l’Audi Q4 e-tron sur le segment premium.
Une marque indépendante et 100 % électrique dont les innovations devraient peu à peu être transférées à Volvo. « Le système de navigation embarqué chez Polestar, on le verra à l’avenir sur les voitures Volvo. Tout ce qui se fait en termes de traction électrique et de suspension va également être disponible » précise notre interlocuteur.
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