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Ionity vient d’ouvrir sa 100e (et d’ailleurs 102e très exactement) station de recharge rapide pour la France, à St-Witz dans le 95, à côté de l’aéroport de Roissy. L’occasion de faire un point sur l’offre Ionity et l’avenir du consortium, avec un certain nombre d’autos des constructeurs partenaires.
Petit point rappel sur quelques chiffres clés : Ionity se positionne comme leader de la charge ultra rapide sur autoroute, avec une présence dans 24 pays, actuellement 414 stations et 1 700 bornes en Europe. Depuis 2018, les stations sont calibrées sur la puissance maximale de 350 kW, n’utilisant que de l’énergie renouvelable. David Mignan, directeur des opérations, nous rappelait que Ionity voit une durée moyenne de charge entre 15 et 30 minutes, en permettant de voir parcourus plus de 413 millions de kilomètres, soit, poétiquement, 538 allers-retours Terre/Lune. On nous rappelait alors que la puissance de charge maximale admissible par les autos était entre 120 et 150 kW en 2018, et les 350 kW sont totalement suffisants aujourd’hui, vu que les véhicules actuels plafonnent globalement à 250 kW. Était alors rappelé que les utilisateurs de VE pouvaient privilégier la qualité du service à la stricte proximité sur leurs axes de passage ; ainsi la station la plus utilisée de France, et une des plus utilisées en Europe, est liée à un Leclerc de la région de Metz. Les partenaires locaux proposent alors leurs services complémentaires, comme ici au Novotel de St Witz.
Brieuc de Tonquédec, responsable de déploiement France, nous indiquait que cette 100e station de St-Witz est en fait la 102e opérationnelle, avec actuellement 7 stations en cours de construction ; comme pour noter le développement intensif de l’infrastructure interne ! Les bornes permettraient alors de récupérer jusqu’à 300 km d’autonomie en 20 minutes.
À lire aussiNouveau poids lourd de la recharge, Power Dot détaille sa levée de fonds de 150 millions d’eurosUn investissement complémentaire des partenaires de Ionity de 700 millions d’euros va permettre de viser 1 000 stations de recharge pour 7 000 bornes en Europe, et plus de 180 stations en France, d’ici à 2025. Trois ans, une infrastructure doublée. Ionity ambitionne des stations plus grandes, pour plus de bornes et ainsi s’adapter à la demande grandissante de recharge rapide VE. L’ambition est d’une moyenne de 12 bornes par station (passer de 6 à 12 bornes demanderait 2 semaines seulement sur une station). Le concept de flagship est alors réfléchi, avec des ombrières, des panneaux photovoltaïques, des services premium incluant notamment des tables/chaises et du WIFI.
Malgré tout, Ionity nous rappelait que l’absence de toit de ses stations était au cœur de la rapidité de leurs installations… soit un mois pour déclarer les travaux, six à quinze pour se connecter au réseau, en évoquant l’efficacité procédurale et la qualité du réseau d’Enedis, et les échanges efficaces avec les services publics et municipalités.
À lire aussiTesla poursuit l’extension de ses superchargeurs pour tousL’objectif est de consolider la présence de bornes sur les autoroutes, mais aussi (et surtout ?) de s’étendre sur les axes secondaires et se rapprocher des agglomérations.
Stations davantage protégées, et plus proches des centres-ville, on sent que Ionity étudie soigneusement ses jeunes concurrents. Et jusqu’à changer de moyen de tarification !
Finie la tarification à la minute chez Ionity. Début juillet, elle se fera désormais au kWh. Par une mise à jour des bornes et l’installation de compteurs à courant continu, les bornes françaises ne seront plus l’exception. Comptez 0,39 € le kWh avec les quelques bornes génériques en 50 kW et 0,69 € le kWh sur les bornes en 350 kW, pour les tarifs hors abonnements (ce qui concerne 15 % des utilisateurs).
À lire aussiGrand Paris : Métropolis lance une offre de recharge avantageuse pour les prosEn simulation, on nous annonçait une baisse de 40 à 36 € sur une charge de 10 à 80 % sur un Hyundai Kona Electric. Le tarif est alors considéré comme plus juste dans le but du paiement direct en carte bleue. Ionity se garde alors le coût des pertes d’énergie (transformateur, échauffement de la borne…). Notons que Ionity ne facture pas de tarif complémentaire d’occupation des places de charge… une fois celle-ci terminée, comme ce qui peut se voir chez Tesla, notamment.
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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