Faute de ventes, Fiat arrête encore de fabriquer la 500 électrique

Stellantis a interrompu la production de la Fiat 500 électrique pour au moins 4 semaines à cause de la faiblesse de la demande. À Turin, les employés du site de Mirafiori sont inquiets.

La production de la Fiat 500 électrique est à l’arrêt

Coup dur en Italie. Le géant franco-italo-américain a de nouveau décidé de suspendre la fabrication de la Fiat 500 électrique à Turin. Une mesure « nécessaire » selon Stellantis. Celle-ci a été prise en raison du « manque de commandes lié aux difficultés rencontrées sur le marché européen des voitures électriques ».

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La production de la petite citadine électrique a été stoppée à compter du 13 septembre, et cela pour 4 semaines. Celle-ci avait déjà été mise à l’arrêt en juin et juillet, avant la fermeture pour les vacances en août !

Le constructeur automobile précise qu’il « travaille dur pour gérer au mieux cette phase difficile de transition ». Parmi les pistes pour renouer avec la croissance, Stellantis a notamment annoncé un investissement de 100 millions d’euros sur le site de Mirafiori. Objectif : intégrer une batterie moins chère et produire une version hybride de la Fiat 500e à partir de 2025. Une décision qui fait débat.

Des inquiétudes à Mirafiori

Mais le berceau de la marque italienne va mal. Au cours des dernières années, la production a dégringolé. Les syndicats demandent depuis longtemps à Stellantis de mettre plus de moyens pour revitaliser l’usine. Le groupe de Carlos Tavares assure que « le complexe de Mirafiori fait l’objet d’une profonde transformation, dans le but d’en faire un véritable site mondial d’innovation et de développement ».

Mais depuis quelques mois, Stellantis est en désaccord profond avec l’Italie. Le constructeur demande au gouvernement Meloni d’en faire davantage en matière d’incitations financières. Un conflit dont le site de Mirafiori pourrait être la première victime. Mais Fiat n’est pas la seule marque à être en difficulté. D’autres entreprises ont également été obligées d’ajuster leurs plans sur l’électrification.