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Vaisseau amiral de la marque allemande, la Volkswagen Arteon est désormais proposée en motorisation hybride rechargeable. Nous avons pu l’essayer dans sa finition haut de gamme R Line.
Si elle ne fait pas partie des best-sellers de la marque allemande, l’Arteon poursuit tranquillement sa carrière. Restylée l’an dernier et proposée dans une inédite version « Shooting Break », la grande berline se pare également d’une motorisation hybride rechargeable qui, dans l’air du temps, permet au constructeur de rester sous les radars des normes environnementales.
En matière de gabarit, l’Arteon hybride rechargeable reprend les mêmes mensurations que les autres versions thermiques de la gamme. Avec 4,87 m en longueur, 1,86 m en largeur et 1,46 m en hauteur, la grande berline allemande est un peu plus grande qu’une Peugeot 508 (4,75/1,86/1,40).
D’un point de vue esthétique, cette Arteon branchée est strictement identique aux autres versions. Discrètement intégrée à la calandre, la trappe de recharge est quasi invisible.
À l’intérieur, l’Arteon reprend également la même présentation que les versions thermiques. En matière de finitions, l’ensemble est plutôt réussi avec des matériaux rembourrés au niveau de la planche de bord. En revanche, on reste sur du plastique rigide au niveau de la console.
Le confort est évidemment au rendez-vous. Réglables électriquement, les sièges légèrement baquets offrent un bon maintien. Multifonction, le volant offre toutes les commandes sous la main avec à gauche les différents réglages des aides à la conduite et à droite les fonctionnalités du système multimédia et le téléphone.
100 % numérique, l’instrumentation évolue en fonction du mode de conduite choisi. Via les commandes au volant, l’utilisateur peut choisir entre différents modes d’affichage, dont un permettant d’intégrer la navigation en « plein écran ». Elle est complétée par un écran central tactile de 9,2 pouces compatible Android Auto et Apple CarPlay et par un dispositif d’affichage tête haute. Ne cédant pas à la mode du « tout tactile », cette Arteon branchée conserve un certain nombre de touches physiques, notamment pour le réglage de la climatisation. L’équipement est assez complet. Notre finition R Line dispose de deux ports USB, d’une prise 12 volts et d’un chargeur par induction pour les téléphones. En matière de rangements, c’est assez généreux avec de vastes espaces dans les contre-portes et une boîte à gants assez profonde.
Équipée d’un hayon électrique, l’Arteon hybride rechargeable offre le même espace de chargement que les versions thermiques. Celui-ci atteint 563 litres et grimpe à 1 557 litres une fois la banquette arrière rabattue. Fonctionnel, le coffre dispose d’un double fond. Plutôt pratique pour ranger les câbles de recharge.
Aux places arrière, on est très confortablement installé avec un bel espace pour les genoux et une bonne garde au toit. La visibilité est en revanche réduite par les imposants sièges de devant. Gâtés, les passagers arrière disposent des sièges chauffants, de prises USB et même d’une prise de courant 230 volts. Seul bémol : un tunnel central plutôt imposant qui réduit le confort de la place du milieu.
Côté technique, rien de très neuf. L’Arteon hérite de la même configuration que la première Golf GTE. Basée sur la plateforme MQB de la compacte, la berline allemande associe un moteur 1.4 TSI de 156 chevaux et 250 Nm à un bloc électrique de 115 chevaux. Piloté par une boîte auto DSG à six rapports, l’ensemble cumule 218 chevaux de puissance et 400 Nm de couple.
Plutôt bien intégrée, la batterie est placée sous la banquette arrière. Cumulant 13 kWh de capacité, dont 10,4 kWh en valeur nette, elle se recharge en un peu moins de 6 heures sur une prise domestique. Avec une wallbox, comptez près de 4 h pour un plein, la puissance maximale du chargeur embarqué étant (malheureusement) limitée à 3,6 kW. Déplacé sous le plancher du coffre, le réservoir essence perd légèrement en capacité par rapport aux autres versions (50 vs 66 l).
Eco, confort, normal et sport… Comme les autres modèles branchés de Volkswagen, l’Arteon propose quatre modes de conduite auxquels s’ajoute un mode « individuel » qui permet de personnaliser ses réglages. En pratique, chaque mode va influencer le comportement de la voiture, ses performances et sa consommation. Sur la partie électrique, de nombreux réglages sont proposés. Il est ainsi possible de choisir entre le mode électrique ou hybride et même de paramétrer via l’ordinateur de bord un seuil minimal de décharge de la batterie. Cela permet par exemple de garder de l’autonomie à l’approche d’une Zone à Faibles Émissions (ZFE). L’Arteon eHybrid propose également un mode « B », qui renforce (timidement) la régénération, ainsi qu’une touche GTE qui maximise les performances en faisant travailler de concert les deux motorisations.
En mode électrique, n’espérez pas des performances fulgurantes compte tenu des 115 chevaux du moteur. Au chrono, nous avions chiffré le 0 à 100 km/h à un peu plus de 12 secondes. C’est suffisant mais loin d’être phénoménal : de petites citadines 100 % électriques comme la ZOE ou la e-208 font mieux. En consommation électrique, l’ordinateur de bord nous livre une estimation de 20-21 kWh/100 km. Compte tenu des 10 kWh de capacité nette offerts par la batterie, cela correspond à une autonomie réelle d’environ 50 kilomètres. C’est un peu moins que les 58 km promis sur la fiche technique du constructeur et dans la moyenne des autres modèles du marché, Peugeot 508 en tête.
Une fois les deux moteurs réunis, le comportement est correct même si une Golf GTE sera sans doute plus joueuse (mais il faudra faire des concessions sur le gabarit). En mode hybride, nous terminons notre essai sur une moyenne de 3,2 l/100 km. Notre boucle d’essai était toutefois assez courte. Sur un long trajet avec une batterie totalement déchargée, n’espérez pas descendre sous la barre des 6-7 l/100 km. Car comme tous les modèles de sa catégorie, l’Arteon eHybrid ne sera efficiente que si elle est rechargée régulièrement.
Concentrée sur les finitions haut de gamme, l’Arteon hybride rechargeable débute à partir de 54 950 € hors bonus dans sa version de base Elegance. Si le prix de départ est plus élevé que la Peugeot 508 Hybrid 225 ch, facturée 46 500 € en version de base Allure, les équipements de série de la berline allemande restent plus généreux que ceux proposés sur le modèle du lion.
À préciser que l’Arteon se décline également en version Shooting Break. Dotée de la même motorisation, celle-ci débute à partir de 55 490 €, soit un écart d’à peine 560 € avec la berline.
Ciblant en premier lieu les professionnels, la Volkswagen Arteon hybride rechargeable ne pourra pas prétendre au bonus compte tenu de son tarif de base supérieur à 50 000 €. Mais avec des émissions de CO2 inférieures à 50 g/km, elle pourra toutefois bénéficier d’une exonération totale de TVS.
Elegance | R Line | |
Arteon eHybrid | 54 950 € | 55 070 € |
Arteon Shooting Break eHybrid | 55 490 € | 55 610 € |
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