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Il n’y a pas que Peugeot et Citroën qui renouvellent leurs utilitaires électriques. Tout aussi équipée et séduisante que ses cousins français, la gamme Opel a aussi son mot à dire. La preuve avec notre essai du modèle midsize : l’Opel Vivaro Electric de dernière génération.
Dans la famille Stellantis Pro One, on demande l’Opel. Lecteur assidu ou professionnel averti (ou les deux !), vous avez suivi nos récents essais de la nouvelle gamme d’utilitaires électriques du groupe. Après le séduisant Peugeot e-Partner, et le très capable Citroën ë-Jumper, voici venu le tour du fourgon intermédiaire. Pour ce dernier, nous avons choisi le nouvel Opel Vivaro Electric. Un utilitaire électrique polyvalent et très équipé, qui peut compter sur sa dotation techno de pointe. Design, aides à la conduite, connectivité, multimédia, aspects pratiques, alimentation… Quels atouts pour le best-seller Vivaro-E 2024 ?
Quitte à parler de l’extérieur, autant commencer par là ! Comme toutes les récentes productions du constructeur, l’Opel Vivaro Electric intègre, pour la première fois, le fameux Vizor à l’avant. Ce « masque » distinctif porté par une calandre pleine, qui s’étend aux deux extrémités de la face avant. Un atout esthétique qui propulse le design de l’utilitaire électrique au niveau des véhicules particuliers de la marque, tels que l’Opel Astra Sports Tourer, par exemple. De quoi mettre en avant l’éclairage LED du fourgon, tout en le modernisant par rapport à la génération précédente. Du reste, on retrouve la même silhouette polyvalente de l’utilitaire intermédiaire, qui se décline en deux longueurs de carrosserie. Pour ne rien gâcher, notre modèle d’essai repose sur des jantes de 17 pouces, au dessin flatteur pour un utilitaire.
Vous l’aurez compris, à part la face avant, et dans la logique des Peugeot e-Partner et Citroën ë-Jumpy, le cousin allemand reste le même. Notre Opel Vivaro Electric reçoit ainsi une porte latérale coulissante, ainsi que deux grandes portes arrière permettant des chargements et déchargements faciles. Sans surprise, construction, assemblages et finitions sont de premier ordre. Les ouvrants sont robustes et agréables à manipuler, comme toujours. Opel met en avant la polyvalence de son utilitaire midsize. Fourgon tôlé, modèle passager, châssis cabine : à vous de choisir. Le tout disponible en deux longueurs. Soit 4,98 m ou 5,33 m en XL, pour un volume utile allant jusqu’à 6,6 m³. Un volume comparable à celui du nouveau Mercedes e-Vito, entre autres. La longueur de chargement peut aller de 2,4 à 4 m avec la banquette optionnelle FlexCargo à deux places. La charge utile maximale peut atteindre jusqu’à 1 275 kg en XL.
De plus en plus séduisants tout en conservant leurs atouts utilitaires, les véhicules professionnels Stellantis s’embourgeoisent de l’intérieur. Savoir-faire et approche automobile obligent, notre Opel Vivaro Electric fait le plein de techno à bord. La nouvelle planche de bord accueille deux écrans de 10 poches chacun. À gauche, le combiné d’instrumentation très complet, au centre la dalle tactile avec connectivité sans-fil. Système multimédia et interface sont réactifs, parfaits pour une utilisation en Apple CarPlay ou Android Auto. La console centrale dispose ainsi de deux ports USB-C et d’une commande de climatisation physique. Les professionnels mobiles pourront profiter de plusieurs rangements ouverts, et de la petite tablette de travail intégrée au dossier de la banquette 2 places (chauffante). Sans être au niveau « bureau » d’un Ford E-Transit Custom, le Vivaro Electric reste pratique pour les livreurs et artisans qui y passeront du temps.
Au volant, l’Opel Vivaro Electric n’a presque rien à envier à sa fratrie de berlines et SUV. Le conducteur a accès à la panoplie complète de 18 systèmes d’aides à la conduite proposées par le constructeur. Parmi celles-ci, la caméra arrière à 180°, l’alerte de collision avec freinage automatique d’urgence, le régulateur adaptatif, l’assistant de maintien dans la voie, l’alerte de somnolence… Sans oublier le Dynamic Surround Vision en option, qui exploite la caméra arrière ainsi que celle située sous le rétroviseur passager. Résultat : une projection sous plusieurs angles permet de maximiser la visibilité et de faciliter les manœuvres. Enfin, pour les besoins frais spécifiques (médical, nourriture), un ePTO (ePower Take-Off unit) de 5 000 W peut être connecté à l’utilitaire sans modifications. De quoi pallier tout besoin de batterie externe ou de générateur supplémentaire, pour seulement 400€ de plus.
Côté performances, l’Opel Vivaro Electric s’appuie sur un moteur électrique de 100 kW (136 ch) et 260 Nm de couple. Comme toujours, l’électrification fournit toute sa puissance et son confort immédiatement, rendant le fourgon agréable en toutes circonstances. En ville, le mode ECO privilégie la douceur à l’accélération, et se montre plus que suffisant dans la circulation urbaine. L’utilitaire démarre plus tranquillement, mais toujours sans efforts, malgré le lest de 250 kg à l’arrière. Et nos 150 kg à l’avant (je vous rassure, on était deux). Un poids d’autant plus imperceptible en passant aux modes Normal et Sport, parfaitement vifs. Là, le fourgon atteint rapidement sa vitesse maximale de 130 km/h sur l’autoroute. Une vitesse qui s’accompagne d’un bon comportement dynamique, toutes proportions gardées.
Aussi agile que le Combo Electric, plus petit, il est également plus sécurisant en dehors de la ville. Bien suspendu et confortable quoiqu’un peu ferme, l’Opel Vivaro Electric nous « rassure » grâce à ses ADAS bien calibrés. La conduite est plus sereine, en associant régulateur de vitesse intelligent et assistant de maintien dans la voie. Pas d’à-coups désagréables à déplorer, mis à part quelques rappels à l’ordre occasionnels du maintien dans la voie. De son côté, le freinage est à l’avenant, en particulier si l’on joue avec la récupération d’énergie. Les phases de décélération et d’arrêt contribuent à l’aspect sécurisant du véhicule. En cas de risque de collision, le freinage automatique d’urgence est, lui aussi, efficace. Oui, on a testé. Attention toutefois à ne pas faire valser le chargement à l’arrière…
Pour finir, l’autonomie est confiée, au choix, à une batterie de 50 ou 75 kWh. Placée sous le plancher, celle-ci participe au centre de gravité du fourgon, et n’affecte pas l’espace de chargement. Dans sa version la plus importante, qui équipe notre modèle d’essai, la marque annonce jusqu’à 350 km d’autonomie. Soit 20 km de plus que le précédent Opel Vivaro Electric. Sur le papier, cela correspond à une consommation moyenne de 21,4 kWh/100 km. En pratique, et toujours lestés de 250 kg + les 150 kg des occupants, nous relevons 25,8 kWh/100 km. Ceci sur un parcours mixte urbain/péri-urbain de 34 km, de 40 à 80 km/h. À ce stade, la batterie de l’utilitaire électrique indique 89% et 320 km d’autonomie restante.
Sur voie rapide à 110 km/h, la consommation grimpe à 29,5 kWh/100 km sur 12 km. Soit une autonomie réelle moyenne autour de 270 km en usage mixte prolongé. En considérant un chargement total de 500 kg, en mode Eco, et en ville avec la récupération d’énergie au maximum, on atteint aisément les 320 km d’autonomie. En matière de recharge, l’Opel Vivaro Electric embarque un chargeur standard de 11 kW. Sur une borne de charge rapide à 100 kW, compter 45 minutes pour passer de 5 à 80% avec la batterie de 75 kWh. Pour la batterie de 50 kWh, ce sera 38 minutes. Des valeurs que nous comptons bien confirmer à l’occasion d’essais plus poussés et en conditions « professionnelles ».
En résumé, le nouvel Opel Vivaro Electric se met donc au goût du jour en matière de design, de techno, et de performances. L’utilitaire électrique de taille intermédiaire promet confort et polyvalence au quotidien, en ville comme en dehors. Côté tarifs, voici les prix de départ pour le fourgon :
Viennent ensuite les versions cabine approfondie, fixe et pliable, et le plancher cabine, ainsi que le Pack Premium Connect. Selon la carrosserie choisie, il apporte donc plus ou moins d’options (+ 1 750€ HT en fourgon, +2 750€ HT en cabine approfondie). Alors, qu’en pensez-vous ?
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