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Particulièrement efficiente en ville, la voiture hybride est-elle aussi efficace sur un long trajet ? À l’occasion d’un « road trip » entre Paris et Monaco, nous avons pu prendre en main le nouveau Kia Sportage hybride.
Alors que les immatriculations de voitures essence et diesel s’écroulent, l’hybride s’impose avec l’électrique comme une véritable tendance sur le marché automobile, représentant désormais 20 % des ventes de véhicules neufs. Plébiscitée en milieu urbain, la technologie hybride est-elle aussi pertinente sur un long trajet où le moteur électrique est moins sollicité ? Pour le découvrir, nous avons pris le volant du nouveau Kia Sportage hybride en finition haut de gamme GT Line pour un « road-trip » entre Paris et la principauté de Monaco.
Oubliez les lignes très consensuelles de la précédente génération. Comme le reste des modèles de la marque coréenne, le Sportage fait sa révolution. Esthétiquement, les changements sont radicaux. Entièrement revue, la face avant se caractérise par une calandre élargie intégrant le nouveau logo de la marque et entourée de feux boomerang. Idem à l’arrière avec des formes qui ne sont pas sans rappeler la Kia EV6, récemment élue voiture de l’année 2022. Des choix esthétiques très clivants qui ne sont pas sans rappeler ceux engagés par Toyota il y a quelques années. À l’heure où le design représente le premier critère d’achat automobile, le crossover coréen joue sur l’émotion. On aime ou on n’aime pas, mais on ne reste pas indifférent.
En matière de gabarit, le crossover coréen gagne quelques centimètres par rapport à son prédécesseur et s’étend désormais sur 4,52 m en longueur. Une façon de mieux se rapprocher de la Peugeot 3008 et du Ford Kuga, les deux références européennes du segment.
À lire aussiEssai Kia Sportage hybride : la nouvelle star coréenneÀ l’intérieur, la configuration est largement inspirée de celle introduite avec la Kia EV6. On retrouve ainsi deux écrans de 12,3″ qui, placés côte à côte, semblent former une seule et même dalle légèrement incurvée. Au niveau de l’ordinateur de bord, le design des différents menus a été retravaillé. L’ensemble est plutôt fluide et la navigation correcte. On finira quand même par préférer brancher son smartphone pour accéder à des applications comme Waze ou Google Maps, toujours plus agréables à utiliser sur les longues distances.
100 % électrifiée, la gamme de motorisation de nouveau Sportage s’étend du « mild-hybrid » jusqu’à l’hybride rechargeable. Pour ce premier essai longue distance, c’est la version cœur de gamme « full hybrid » que nous avons en main.
Cumulant 230 chevaux de puissance, celle-ci combine un moteur essence 1.6 l T-GDi de 180 chevaux à un bloc électrique de 60 chevaux. Cumulant 1,49 kWh de capacité énergétique, la batterie fonctionne sur un cycle de charge et décharge permanent. Une configuration qui permet au mode électrique d’intervenir de façon régulière, notamment en ville où les phases de décélération et de freinage facilitent la recharge de la batterie.
Pour cet essai longue distance, nous embarquons pour un road trip entre Paris et Monaco où s’organisait la 17e édition du salon EVER. Un trajet épicurien qui, entre routes nationales et autoroutes, nous a amenés à découvrir des lieux parfois insolites comme cette station-service de la Croix de Molphey qui, tenue par un fan de Johnny et de vieilles voitures américaines, nous ramène aux années 60.
En matière de conduite, ce nouveau Sportage est un vrai salon. Plutôt confortable malgré ses suspensions un peu fermes, le crossover coréen profite également du moteur électrique qui porte sa puissance totale théorique à 230 chevaux. Sans être fulgurantes au regard de la puissance annoncée, les accélérations restent suffisantes pour les dépassements.
À lire aussiEssai Kia Sportage PHEV : comme l’hybride, l’autonomie électrique en plusBien insonorisé, il propose également tout un panel d’aides à la conduite. Tout tombe assez facilement sous la main grâce aux commandes habilement placées sur la partie droite du volant. Il faudra toutefois faire attention à la finition choisie. Alors que l’aide au maintien dans la file, l’assistance à la conduite dans les embouteillages, la reconnaissance des panneaux et le régulateur de vitesse font partie des dotations de série, d’autres sont réservées à notre finition haut de gamme GT Line Premium. C’est notamment le cas pour le régulateur de vitesse adaptatif et le système d’affichage des angles morts. Assez pratique, celui-ci affiche dans le tableau de bord la vue arrière latérale du véhicule en temps réel. Un dispositif que nous avions déjà pu expérimenter lors de notre essai du Kia Sorento hybride rechargeable.
À notre arrivée à Monaco, notre bilan conso global s’établit à 6,4 l/100 km. Une valeur correcte pour ce beau bébé de 1,7 tonne qui reste dans les clous des chiffres avancés par le cycle WLTP. Bien évidemment, le Sportage n’est pas la plus frugale des voitures hybrides. La Toyota Auris et la Hyundai Ioniq feront mieux, mais on ne joue pas dans la même cour en matière d’habitabilité. C’est précisément là où le modèle de Kia tire son épingle du jeu. Alors que la plupart des hybrides sacrifient une partie de leur coffre en raison de la batterie, le Sportage hybride annonce un volume de 587 litres, dans la moyenne haute du segment. S’y ajoute une capacité de traction allant jusqu’à 1 650 kilos.
Du côté des tarifs, le SUV coréen est également bien placé. Vendu à partir de 37 490 euros dans sa version de base Active, il se révèle plus accessible que le Ford Kuga hybride, proposé à partir de 40 650 €. Conçu sur une mécanique identique, le Hyundai Tucson hybride fait toutefois mieux avec une version de base facturée à partir de 32 950 €.
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