La suite de votre contenu après cette annonce
Quatrième modèle de la famille DS Automobiles, la nouvelle DS 4 fait peau neuve et débarque sur le marché avec une configuration hybride inédite. Suffisant pour rivaliser avec les premiums allemandes ? La réponse dans notre essai !
DS poursuit son offensive sur le segment des hybrides branchés. Après le lancement du grand SUV DS 7 Crossback et de la berline DS 9, la marque premium de Stellantis s’attaque au segment beaucoup plus populaire des compactes avec la nouvelle DS 4.
Cousine de la Peugeot 308 hybride rechargeable, la DS 4 e-tense repose sur une toute nouvelle plateforme. Avec 4,40 m de long, 1,83 m de large et 1,47 m de haut, elle rentre dans la catégorie des compactes, sa garde au sol légèrement surélevée lui donnant des allures de SUV (c’est à la mode il paraît).
Comme les autres marques du groupe Stellantis, DS ne cherche pas à distinguer cette version e-tense des autres motorisations thermiques. Hormis la trappe de recharge, à l’arrière gauche, il n’y a aucune distinction.
En finition haut de gamme Rivoli, notre modèle d’essai embarque un groupe motopropulseur hybride de 225 chevaux de puissance et 360 Nm de couple. Celui-ci combine un moteur essence 4 cylindres de 180 chevaux à un moteur électrique de 110 chevaux intégré à la boîte de vitesses à 8 rapports. Il est alimenté par une batterie de 12,4 kWh rechargeable en 1 h 45 via une wallbox en 7,4 kW.
À hayon électrique, le coffre ouvre sur un volume de 390 litres. C’est 40 de moins que les versions thermiques. Rabattable en deux parties, la banquette intègre également une trappe à ski.
À l’avant, la présentation est très originale. Peut-être un peu trop chargée. Dans sa finition haut de gamme Rivoli, notre version d’essai a droit à des matériaux rembourrés. C’est notamment le cas au niveau des contre-portes et de la console centrale. S’y ajoute un élégant traitement façon « écaille de poisson » sur la planche de bord. Si cette DS 4 présente bien, il y a quelques déceptions dans les détails. D’apparence alu, les bandes sont en réalité en plastique.
Numérique, l’instrumentation est complétée par un large écran tactile. Celui-ci peut être piloté par un autre écran tactile qui, placé juste au-dessus du sélecteur de vitesses, relève davantage du gadget.
Les rangements sont nombreux avec un grand bac au niveau de la console centrale et une boîte à gants gigantesque. S’y ajoute un autre espace au niveau de l’accoudoir central. Très confortable, la sellerie mélange tissu et cuir. Elle est spécifique à notre version haut de gamme.
Au démarrage, la DS 4 évolue automatiquement en mode électrique. À l’usage, on retrouve les mêmes modes que ceux proposés sur les autres modèles branchés de PSA, devenu Stellantis depuis sa fusion avec Fiat. Parmi eux figure la fonction « e-Save » qui permet de forcer la recharge de la batterie avec la possibilité de paramétrer la capacité que l’on souhaite conserver.
En ville, le confort est plutôt bon grâce aux suspensions pilotées. Sur notre version haut de gamme, elles sont couplées à une caméra qui, lisant la route, anticipe et adapte les réglages.
Malgré un surpoids de quelque 230 kilos par rapport à la version thermique de 180 chevaux, la DS 4 hybride rechargeable n’a pas à rougir de ses performances. Les disques de freins ont été adaptés et les pneus Michelin assurent un bon grip. Si elle est sans doute moins agile que les versions thermiques, cette DS 4 branchée affiche au final un bon comportement routier et ne s’écrase pas malgré son embonpoint. En accélération, le 0 à 100 km/h est réalisé en 7,7 secondes. C’est un peu mieux que la version 180 chevaux qui boucle l’exercice en 8 secondes.
Sur autoroute, les équipements sont plutôt complets. Dotée du régulateur de vitesse actif, notre finition Rivoli intègre aussi un dispositif d’affichage tête haute. Projetant les informations essentielles au niveau du parebrise, celui-ci matérialise la vitesse autorisée grâce au dispositif de lecture des panneaux. Il affiche même la distance de sécurité avec le véhicule qui nous devance. En matière de confort, l’insonorisation se révèle décevante malgré la présence du vitrage feuilleté.
En consommation, nous bouclons notre essai sur un trajet mixte à 7,2 l/100 km. Encore une fois, c’est la régularité de la recharge qui fera baisser la consommation.
Pour terminer cet essai par les choses qui fâchent, parlons des tarifs. Affichée à partir de 38 200 € dans sa finition de base Bastille +, la nouvelle DS 4 hybride rechargeable grimpe à plus de 50 000 € pour la finition Rivoli de notre modèle d’essai avec ses différentes options.
À finition équivalente, l’écart est supérieur à 5 000 € avec la version PureTech 180 Automatique. Une différence qui chute à 4 000 € une fois appliqué le bonus de 1 000 €. À moins d’être une entreprise et de miser sur la récupération de TVS, il faudra rouler pas mal de kilomètres en électrique pour espérer amortir le surcoût.
Côté concurrence, la Classe A hybride rechargeable est sans doute le modèle se rapprochant le plus de cette DS 4 e-tense sur le segment premium. Facturée à partir de 41 000 €, l’Allemande est plus chère que la Française. Elle offre toutefois un peu plus d’autonomie électrique grâce à sa batterie de 14,8 kWh.
À lire aussiEssai Mercedes : de l’hybride rechargeable puissant mais pas si gourmandLa suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement