AccueilArticlesEn Espagne, le chinois Chery promet de travailler avec des entreprises locales pour fabriquer ses électriques

En Espagne, le chinois Chery promet de travailler avec des entreprises locales pour fabriquer ses électriques

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En partenariat avec EV Motors, le chinois Chery s’apprête à démarrer la production de véhicules thermiques, hybrides et électriques dans une ancienne usine Nissan, à Barcelone. Les deux entreprises promettent de « tout faire » pour obtenir des composants fabriqués localement afin de répondre aux exigences de l’Europe.

Chery veut fabriquer de « vraies voitures européennes »

Si l’Union européenne impose des droits de douane sur les voitures électriques en provenance de Chine, elle a également mis en place des contraintes sur la production locale. Pour qu’ils soient considérés comme « made in Europe », les véhicules en question doivent respecter certaines exigences minimales. Il ne suffira donc pas d’assembler des kits pré-fabriqués en Chine sur le sol européen.

Et cela, Chery l’a bien compris. Alors qu’il s’apprête à s’implanter en Espagne en partenariat avec la société espagnole EV Motors, le constructeur chinois s’engage à faire son maximum pour travailler avec des fournisseurs locaux. Rafael Ruiz, président de l’entreprise catalane, est convaincu que l’Omoda E5, le SUV électrique phare de Chery, ne sera pas soumis aux nouveaux droits de douane imposés par la Commission européenne.

L’Espagne est le deuxième producteur automobile en Europe

« Nous avons analysé la situation dans les moindres détails. Travailler avec des entreprises locales permettra également de réduire les coûts d’importation et d’améliorer la productivité », a-t-il précisé. L’Espagne est le deuxième producteur automobile européen derrière l’Allemagne. Le pays dispose donc d’un solide maillage en matière de fournisseurs en pièces détachées et composants en tous genres.

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On trouve des fabricants de pare-chocs, d’autres qui développent des technologies d’emboutissage et même des producteurs de moteurs. Fondée en 1954, l’usine de Barcelone s’apprête donc à reprendre du service avec 200 travailleurs répartis en deux équipes. Une troisième sera normalement ajoutée en février. À horizon 2026, l’entreprise s’est engagée à employer jusqu’à 1 250 personnes.

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