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En 2024, Pierre a craqué pour cette citadine électrique d'occasion

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Automobile Propre fait le bilan de 2024 ! A tour de rôle, les membres de la rédaction ont partagé coups de coeur et coups de gueule… et commencé à jeter un oeil sur 2025. On termine cette série avec notre rédacteur en chef Pierre, qui a acheté son premier modèle électrique cette année !

La voiture qui a marqué l’année 2024 : la mienne !

Après plus de 15 ans à essayer des voitures électriques et à les adorer, je suis enfin devenu le 1ᵉʳ avril dernier (et ce n’est une blague) propriétaire de l’une d’entre elles, une Seat Mii Electric de 2020, si vous avez raté l’article et la vidéo la présentant. Non pas que j’avais des doutes auparavant sur la supériorité totale de l’automobile à électrons, c’est juste qu’il a fallu attendre jusque-là dans ma vie pour avoir véritablement besoin d’un mode de déplacement motorisé au quotidien.

Et, même si l’on a coutume de dire que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés, je suis absolument ravi d’avoir porté mon choix sur ce petit sabot rouge : cette expérience durant ces neuf mois a été absolument à la hauteur de mes espérances. Au-delà, même, puisque j’ai dépassé début décembre la limitation annuelle à 10 000 km de mon assurance et que j’ai dû la porter à 15 000 km.

Comme vous avez pu le lire aussi dans un article d’Automobile Propre, la petite Ibère a, dans le même temps, soufflé sa quatrième bougie, un anniversaire qui se doit d’être fêté dans un centre de contrôle technique, où, sans surprise, elle a reçu en cadeau une vignette sur son pare-brise. Autre moment majeur de sa vie : en passant les 27 000 km, le coût écologique plus important de la production de sa motorisation électrique par rapport à celui de sa version thermique 1.0 75 ch peut désormais officiellement être considéré comme absorbé par sa conduite sans émission.

Mon coup de cœur 2024 : Hyundai Ioniq 5 N

Je l’avoue, début avril, je me suis rendu à Reims aux essais presse nationaux de la Hyundai Ioniq 5 N en traînant les pieds après avoir lu sa fiche technique, considérant sur le papier que sa boîte de vitesses virtuelle et son bruit artificiel tenaient exclusivement du gadget pour nostalgique sans la moindre utilité. Je pouvais difficilement avoir plus tort.

Pour commencer, tout peut être déconnecté, même dans les modes les plus sportifs, pour retrouver une conduite électrique tout ce qu’il y a de plus classique. Personne n’oblige les propriétaires de Tesla à les faire bruyamment flatuler ou à les faire geindre comme Chewbacca au verrouillage et, là, c’est pareil.

Ensuite, ces systèmes prennent tout leur sens en conduite dynamique sur route, car on retrouve les repères des rapports et du bruit permettant d’évaluer précisément sa vitesse sans quitter la route des yeux. C’est encore plus flagrant sur circuit, où cela permet de retrouver un rythme : on sait, par exemple, que l’on va jusqu’au rupteur (violent) de 4 au bout de la ligne droite, que cette épingle se passe en 2, etc, et le bruit (qui rend mieux dans la réalité, mais pourrait être amélioré) est une information supplémentaire pour se situer.

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C’est un gros contraste avec les autres électriques « sportives » qui laissent toujours dans un certain flou artistique pas très engageant quant à la vitesse à laquelle on se trouve, à moins de toujours garder un œil sur le compteur. Êtes-vous à 160 ou 180 ? On y est très vite, mais on ne sait pas trop.

Au final, utile ou pas, est-ce vraiment si important ? Pas vraiment, c’est comme les steaks vegans : on n’arrête pas forcément de manger de la viande parce qu’on n’en apprécie pas le goût, mais par souci du bien-être animal. De la même façon, on peut refuser de rouler en voiture thermique à cause de ses émissions, mais aimer quand même les sensations procurées.

Mon coup de gueule 2024 : Tesla et Elon Musk

On ne peut définitivement plus avoir de discussions sereines à propos de Tesla depuis cette année. Entendons-nous bien : le sujet a toujours été compliqué tant les modèles de la marque originaire de Fremont cristallisent depuis la nuit des temps un aveuglement tant du côté des fanatiques que des détracteurs, mais cela a franchi irrévocablement un cap faisant passer celui de Bonne-Espérance pour un bain d’huile après le soutien total qu’a manifesté Elon Musk pour Donald Trump lors des dernières élections présidentielles américaines.

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Désormais, remonter les qualités extraordinaires d’une Model 3 Performance ou critiquer les aptitudes risibles d’un Cybertruck en tout terrain semble automatiquement vous placer dans la case soit du collaborateur raciste, misogyne et transphobe soit du « journaliste », « woke », « communiste » et « fragile ». Et, vu la place de choix promise à Elon Musk dans le nouveau gouvernement à Washington et les promesses électorales pour lesquelles ce dernier a été plébiscité, cela ne devrait pas s’arranger en 2025…

La voiture que j’attends le plus en 2025 : Hyundai Inster

Eh oui, après la Hyundai Ioniq 5 N qui m’a plaisamment surpris cette année, une autre production en provenance du constructeur du Pays du Matin Calme attire mon attention, dans un style radicalement différent à bien des niveaux. Ici, pas de débauche de puissance ou de systèmes conçus pour améliorer les performances et/ou le plaisir de conduite, l’Inster, elle, fait dans le rationnel, sans système 800 volts ni même de puissance à trois chiffres.

L’esprit n’est pas si éloigné d’un certain membre de la triplette Volkswagen, avec même un peu plus de polyvalence si l’on en croit la fiche technique de la version pourtant d’entrée de gamme. Un moteur de 97 ch alimenté par une batterie de 42 kWh pouvant charger à 11 kW en AC et 120 kW en DC, le tout dans une citadine à la bouille sympathique de 3,82 m de long offrant un volume de coffre allant de 238 à 351 litres via sa banquette arrière coulissante, ainsi qu’une autonomie de 327 km. Que demander de plus ? Un prix canon ? C’est le cas, 25 000 €. N’en jetez plus.

Un petit SUV électrique compact
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