Elon Musk a-t-il sapé l'avenir de Tesla en installant Donald Trump à la Maison-Blanche ?

Alors qu’Elon Musk semble convaincu que l’arrivée de Donald Trump au pouvoir pourrait être bénéfique à ses entreprises, des analystes prédisent le contraire. Le cabinet américain JP Morgan estime que les bénéfices de Tesla pourraient s’effondrer de 40 % sous la nouvelle administration.

Selon les derniers calculs, Elon Musk aurait dépensé plus de 270 millions de dollars pour aider Donald Trump dans sa course à la Maison-Blanche. Une somme colossale que le milliardaire voit comme un investissement dans l’avenir. Il est persuadé qu’avec ce nouveau gouvernement, ses entreprises, notamment Tesla et SpaceX, se porteront mieux.

Il y voit aussi un intérêt personnel : sa fortune a bondi de 200 milliards de dollars depuis l’élection, principalement grâce à la montée en flèche du prix des actions Tesla. Mais un nouveau rapport de JP Morgan propose une autre lecture de l’avenir. Le cabinet estime que Tesla est celui qui a le plus à perdre avec l’arrivée de Donald Trump.

Des bénéfices en chute libre pour Tesla ?

Selon les projections de Ryan Brinkman, analyste au sein de l’institut américain, la firme d’Austin pourrait voir ses bénéfices fondre de 40 % (soit environ 3,2 milliards de dollars). En cause ? La suppression du crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars pour les véhicules électriques, une décision qui inquiète l’ensemble de l’industrie.

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Curieusement, Elon Musk pense que l’arrêt du bonus ne serait pas une si mauvaise idée. Il estime que cette décision nuira à ses concurrents, mais pas à son entreprise. Ce n’est pas ce que pense JP Morgan. Ryan Brinkman précise que « Tesla ne nous semble pas sur la bonne voie pour dominer l’industrie automobile mondiale ».

Tesla a connu un bon quatrième trimestre, mais ses ventes mondiales pour l’ensemble de l’année n’ont pas été aussi fortes que prévu, avec 1 789 226 véhicules livrés, soit un peu moins qu’en 2023. C’est la première fois en plus de dix ans que l’entreprise n’a pas augmenté ses ventes annuelles. Un signal négatif envoyé aux investisseurs.