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CATL compte bien se développer sa présence dans le secteur automobile, au-delà du monde de la batterie. Il vient ainsi de présenter les détails de son châssis skateboard baptisé Bedrock. Et il a déjà un client.
Le châssis skateboard est concept qui remonte déjà à plus de 20 ans, avec la présentation du concept GM Autonomy en 2001. Un concept qui sépare totalement la partie technique totalement contenue dans le châssis de la carrosserie et de l’espace à vivre. Les premières voitures avec le châssis séparé utilisaient déjà un principe similaire, mais le châssis skateboard « moderne » va plus loin, puisque les commandes (volant, pédales) n’ont aucun lien physique avec le châssis.
Le développement du freinage brake-by-wire ces dernières années, puis à présent de la direction drive-by-wire portent le principe du concept à la réalité avec les premiers exemples qui commencent à arriver sur le marché. La batterie représentant un composant clef d’un tel châssis, CATL y voit une opportunité de développer son activité.
À lire aussiBatteries des voitures électriques : CATL pourrait implanter une usine de recyclage en EuropeLe numéro un mondial de la batterie propose désormais à ses clients un châssis complet « clef en mains », le Bedrock. Un nom qui fait référence à la revendication principale de l’entreprise sur ce nouveau produit : la sécurité. Selon CATL, un prototype de véhicule basé sur ce châssis a passé un crash test à 120 km/h, avec une structure d’habitacle préservée, et surtout sans incidence sur l’intégrité de la batterie et donc sans incendie. Rappelons que le fait de passer de 56 km/h (tests China-NCAP), ou 64 km/h (Euro NCAP) à 120 km/h fait plus que doubler l’énergie à disperser, cette dernière dépendant de la vitesse au carré… Par rapport au test chinois, l’énergie est 4,6 fois plus importante, et 3,5 fois par rapport au test européen…
Dans le détail, ce châssis vanté comme ultra-sûr embarque donc une batterie de type CTC (Cell to Chassis), freinage et direction by-wire avec redondance complète pour assurer la compatibilité avec la conduite autonome de niveau 3 ou 4, et jusqu’à trois moteurs électriques. L’autonomie des modèles basés sur Bedrock pourrait atteindre 1000 km en cycle CLTC (800 km en cycle WLTP).
Un des avantages de ce type de châssis est la réduction des temps de développement, déjà très courts chez les constructeurs chinois. CATL évoque ainsi de 12 à 18 mois pour développer et commercialiser un nouveau modèle. Le premier modèle basé sur ce châssis devait être une nouvelle version de la Neta S. Mais les difficultés du petit constructeur ont changé les plans. C’est finalement Avatr qui aura la primeur du châssis Bedrock en 2025. Sans doute pour son nouveau grand SUV. CATL détient 14,1% de la marque créée en partenariat avec Changan.
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