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BYD est dans le viseur de la Commission européenne. L’institution cherche à savoir si la Chine a pu lui accorder des subventions « déloyales ». En parallèle, les projets de la firme évoluent : BYD envisage de construire une troisième usine européenne en Allemagne et le site mexicain pourrait finalement ne jamais voir le jour.
L’Union européenne enquête sur l’usine hongroise de BYD qui doit commencer à produire des voitures électrifiées à partir de 2027. Les autorités suspectent Pékin d’avoir accordé des subventions « déloyales » à l’entreprise. Agacé par la situation, Janos Boka, le ministre hongrois de l’Europe, estime qu’il est « fréquent que les investissements qui ont lieu en Hongrie ressortent dans le radar de la Commission ».
L’enquête n’en est pour le moment qu’à un stade préliminaire, mais si Bruxelles découvre que c’est bien le cas, BYD pourrait être sanctionné. La firme de Shenzhen serait probablement forcée de réduire ses capacités de production, de rembourser la subvention perçue et éventuellement de payer une amende pour « non-conformité ». Ni le géant chinois, ni Pékin n’ont pour le moment fait de commentaires à ce sujet.
Cela ne sera pas suffisant pour calmer l’appétit de BYD. Selon Reuters, le constructeur chinois envisage de construire en Allemagne une troisième usine en Europe. En plus des sites en Hongrie et en Turquie, la société chercherait donc à s’implanter sur le plus grand marché automobile européen, comme son rival Tesla. Mais cette idée ne fait pas l’unanimité en interne à cause des coûts élevés de la main-d’œuvre et de l’énergie.
À lire aussiDes chercheurs démontent des batteries de Tesla et BYD et révèlent des « résultats surprenants »Plusieurs constructeurs chinois lorgnent sur des usines allemandes qui pourraient fermer au cours des prochains mois, en particulier des sites de Volkswagen. Le parti chrétien-démocrate, qui sera probablement à la tête du prochain gouvernement allemand, s’est engagé à réduire l’impôt sur les sociétés et à « attirer des travailleurs qualifiés ». L’Allemagne semble particulièrement désireuse de soutenir le secteur automobile.
De l’autre côté de l’Atlantique, au Mexique, BYD pourrait finalement faire marche arrière. Selon le Financial Times, Pékin n’a toujours pas donné son feu vert pour la construction du site mexicain. Les autorités chinoises craignent que le Mexique n’obtienne un accès trop important aux technologies et au savoir-faire de BYD. Et qu’il les partage avec les États-Unis. BYD avait pourtant promis de créer 10 000 emplois dans le pays.
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