AccueilArticlesBruno Le Maire est « prêt à mettre de l’argent sur la table » pour faire venir Tesla en France

Bruno Le Maire est « prêt à mettre de l’argent sur la table » pour faire venir Tesla en France

La suite de votre contenu après cette annonce

Photographie : Tesla

Sur LCI, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est dit optimiste quant à l’implantation d’une usine Tesla en France.

Bruno Le Maire a « bon espoir »

Interrogé par François Lenglet à l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence ce dimanche 9 juillet 2023, Bruno Le Maire estime que la France est « the place to be » pour un investisseur étranger. Le ministre dit avoir bon espoir qu’Elon Musk fasse un investissement en France.

Le patron de Tesla est, selon Bruno Le Maire, le « bienvenu en France ». Toutes les conditions sont réunies, mais la décision reviendra en dernier lieu au constructeur américain. Aucune précision pour le moment sur la nature de ce potentiel investissement : portera-t-il sur les batteries ou sur les voitures électriques ? « Plusieurs options sur la table » selon le ministre.

Bruno Le Maire précise que l’un des derniers obstacles qui subsiste est celui des terrains viabilisés. Ceux disposant d’une ouverture ferroviaire pour transporter les marchandises, d’un réseau d’électricité décarbonée et de suffisamment de puissance pour alimenter l’usine. Les terrains qui réunissent toutes ces conditions sont très rares et vont devenir très chers.

La région des Hauts-de-France pourrait cocher toutes les cases pour accueillir une potentielle future usine Tesla. Le patron de la marque a déjà rencontré Emmanuel Macron à deux reprises au cours des derniers mois. Le 16 juin 2023, en marge du salon VivaTech, le président français a tenté de convaincre le milliardaire de choisir la France pour construire sa prochaine Gigafactory européenne.

Le chef de l’État ne cache plus sa volonté de voir Tesla implanter une usine en France. Selon Emmanuel Macron, « l’investissement français dans une nouvelle filière de batteries électriques est un moyen d’inciter Tesla à installer sa prochaine usine en France ». L’emplacement de la future usine du constructeur américain sera dévoilée avant la fin de l’année

À lire aussiBruno Le Maire conseille à l’Europe d’annuler la norme Euro 7

La France : future place forte des véhicules électriques ?

Elon Musk hésiterait entre la France et l’Espagne. Pour le convaincre de s’implanter sur notre territoire, Bruno Le Maire est prêt à faire valoir d’autres arguments. Le ministre de l’Économie estime que « si pour attirer GlobalFoundries, Intel, ou Tesla, ou d’autres grands industriels, il faut mettre de l’argent sur la table, ce sera de l’argent bien employé ».

La France se bat également pour avoir une usine de voitures électriques du chinois BYD sur son sol. Le gouvernement tente de séduire le constructeur. La marque vise sur 800 000 ventes sur le Vieux Continent et cherche l’endroit idéal où implanter sa méga-usine. Plusieurs pays tentent de séduire le chinois : l’Allemagne, l’Espagne et la France. Selon une source ministérielle française, « les discussions se poursuivent avec BYD ».

En France, l’heure est à la réindustrialisation. Macron veut faire de notre pays « une place forte de l’industrie des véhicules électriques ». Cela se traduit par exemple avec l’implantation de plusieurs usines de batteries dans les Hauts-de-France où il est déjà question de la naissance d’une véritable « Vallée de la batterie ».

Quatre grands projets vont voir le jour : l’entreprise canadienne Li-Cycle va installer une usine de recyclage de batteries à Harnes, dans le Pas-de-Calais. Il y a la Gigafactory française ElectriCity de Renault, installée près de Douai. À Douvrin, Stellantis et TotalEnergies comptent ouvrir conjointement une usine de batteries. La start-up grenobloise Verkor prévoit aussi d’implanter une usine dans la région de Dunkerque.

La Chine a récemment décidé de stopper l’exportation de gallium et de germanium, deux métaux particulièrement importants pour la fabrication des semi-conducteurs. Suite à cette décision, Bruno Le Maire a dit vouloir « regarder si nous pouvons produire nous-mêmes le gallium et le germanium sur le sol français ». De son côté, la Commission européenne va ajouter ces deux matériaux à la liste des métaux critiques pour gagner en indépendance.

La suite de votre contenu après cette annonce

La suite de votre contenu après cette annonce



Nos guides