AccueilArticlesBientôt des coquilles d'œufs dans nos pneus ? Non, ce n'est pas une blague !

Bientôt des coquilles d'œufs dans nos pneus ? Non, ce n'est pas une blague !

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Aperçu d'une Dodge Charger Daytona
Image : Dodge

Stellantis a récemment déposé une étrange demande auprès de l’Office américain des brevets et des marques (USPTO). Le géant automobile cherche à breveter un procédé permettant d’incorporer des coquilles d’œufs, ou d’autres déchets biologiques, dans les pneus de ses voitures.

Dans une demande de brevet publiée par l’USPTO le 23 janvier 2025, on découvre que Stellantis cherche à mettre au point un nouveau procédé de fabrication pour les pneumatiques de ses véhicules. Le constructeur franco-italo-américain évoque l’utilisation de coquilles d’œufs, et d’autres déchets biologiques, pour remplacer des matériaux polluants actuellement présents dans les pneus. Notamment le noir de carbone et la silice.

Objectif : lutter contre la pollution des pneus

La pollution liée aux particules de freinage fait de plus en plus parler d’elle. Plusieurs études s’accordent pour dire que les émissions provenant des pneus seraient en réalité plus dangereuses que celles qui sortent des pots d’échappement des thermiques. À mesure que les pneus s’usent, le noir de carbone et la silice sont rejetés dans l’air sous forme de poussière. Et c’est justement ce que Stellantis cherche à éviter.

Le géant automobile pense que ces matériaux peuvent être remplacés par de l’oxyde de calcium (CaO) dérivé des coquilles d’œufs. Le CaO est également connu sous l’appellation de « chaux vive ». Il se trouve que les coquilles d’œufs de poule sont composées à plus de 90 % de carbonate de calcium (CaCO3). Ensuite, le CaO peut être extrait par un processus de calcination. Difficile de dire si cette solution sera commercialement viable.

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Mais la plupart des fabricants s’efforcent de trouver des solutions pour réduire la pollution liée aux particules de freinage. Une fois que les émissions de CO2 auront suffisamment diminué grâce à l’adoption des voitures électriques, il sera (enfin) temps de s’attaquer à toutes les autres sources de pollution. Cette initiative en rappelle une autre. Kia a récemment présenté un EV3 fabriqué à base de pommes et de champignons.

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