Automobile Propre vs Turbo : votez pour notre projet de Skoda Octavia rétrofit (et découvrez sa concurrente) !

Maintenant que les deux participants au défi de Skoda ont mené à bien leur projet, il est temps maintenant de laisser la place à la compétition ! Et elle commence par un vote du public.

Enfin, Turbo a mis la dernière main à son projet rétrofit près de 10 mois après la date limite qu’imposait Skoda dans le défi que la marque tchèque a lancé à l’émission automobile la plus connue du PAF et à votre site préféré. Et c’est au Mondial de Paris que Cyril Drevet et Etienne Bruet ont levé le voile sur leur création élaborée en collaboration avec W-Autosport, préparateur respectable et respecté. Ce dernier, vous le connaissez sûrement si votre intérêt va au-delà de l’Automobile seulement Propre puisqu’il a aussi récemment réalisé le « 1000tipla » de feu la chaîne Vilebrequin. Espérons donc que l’amitié entre les deux célèbres présentateurs du petit écran ne suivent pas la même trajectoire tragique que celle qui unissait le fameux duo de Youtubeurs.

Le lien de parenté entre les deux projets est en tout cas évident : ailes gonflées à l’extrême, jantes colossales, aileron généreux, aérations conséquentes, lame avant proéminente au point de (presque) faire oublier la nôtre et couleur flashy, la recette utilise les mêmes ingrédients pour un résultat qui en impose, c’est rien de le dire. Un sacré monstre, avec un côté Hot Wheels à l’échelle 1 honteusement séduisant qui ne peut qu’avoir été réfléchi par de grands enfants.

Côté fiche technique, ça n’est pas moins impressionnant : un train arrière complet de Tesla Model S comprenant le moteur de 600 ch et 1 000 Nm, six modules de batterie d’Enyaq et un train avant de Nissan GTR, le tout monté sur un châssis tubulaire, c’est une voiture de course en bonne et due forme ! La peinture retenue, vous l’aurez sans doute reconnue, est le Vert Mamba de l’Enyaq RS que nous avions aussi choisie dans un premier temps, avant de finalement opter pour le plus exclusif Vert Explorer du concept Vision 7S.

Pour notre bébé, vous le connaissez déjà si vous avez suivi notre série sur sa conception et/ou si vous avez arpenté les allées du dernier Rétromobile début février où il a fait sa première apparition publique. L’esprit de cette version break Combi de 1968 de la première génération de la Skoda Octavia, prend un contre-pied total du parti pris de Turbo, avec comme ligne directrice l’efficience et la polyvalence. Pas question donc de sacrifier le moindre centimètre-cube de volume de chargement ni le moindre passager (c’est illégal de toute façon), ce qui a dicté de nombreux choix mécaniques orchestés par Rétrofuture. Le premier a été de couper en deux un pack de batteries constitué quatre modules d’Enyaq, avec une moitié se logeant, avec l’électronique de puissance, en lieu et place de la roue de secours et du réservoir d’essence, et l’autre sous le capot, au-dessus du moteur accolé à la transmission d’origine. L’habitabilité a donc été conservée et la puissance similaire à celle d’origine ainsi qu’une masse plus élevée de seulement 140 kg a permis de garder suspensions et freins d’origine, quoique refait à neuf.

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Un travail de restauration qui a aussi été très important au niveau du reste du châssis et de la carrosserie tant la rouille était féroce. Il faut dire que, dans notre cahier des charges, la première ligne était de choisir pour base un modèle en état de mort mécanique clinique puisque nous ne pouvions pas philosophiquement nous résoudre à exécuter un véhicule, même thermique, en ordre de marche. Mais qui dit voiture négligée, comme la nôtre l’était depuis de nombreuses années, dit forcément tôle croquée, et une part non négligeable de notre budget a donc été consacrée à lui rendre son lustre d’antan tout en la modernisant sous certains aspects, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Comme pour l’élection de Miss France, la deuxième étape du duel sera de faire face à un jury à l’identité encore tenu secrète et l’ultime se décidera lors d’épreuves qui auront lieu en novembre !