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Annoncé par le groupe Stellantis le 8 juillet dernier dans le cadre de son EV Day, le réseau Atlante pour la recharge des véhicules électriques commence à se concrétiser. Ainsi avec l’inauguration d’un premier chargeur rapide en Italie.
C’est tout un environnement dédié à son développement durable que la station de ski italienne du Val Vigezzo, dans le Piémont, a voulu placer sous les projecteurs. Parmi les diverses initiatives soulignées, la mise en place du système d’éclairage 100 % durable du téléphérique et l’installation de la première borne rapide intégrée au réseau Atlante.
Ces 2 équipements ont en commun d’exploiter des technologies adoptées par NHOA. Anciennement connue sous la dénomination Engie EPS, cette entreprise s’active à mettre en place des solutions qui s’appuient sur les énergies renouvelables et la mobilité durable.
C’est comme propriétaire, investisseur et opérateur pour le nouveau maillage que NHOA est associé à cet événement. La technologie de recharge qu’elle exploite pour le réseau Atlante est fournie par Free2Move eSolutions, sa coentreprise avec le groupe automobile Stellantis.
À l’horizon 2030, le futur réseau européen devrait être constitué de 35 000 points de recharge répartis dans environ 9 000 sites. Soit presque 4 PDR par station. En 2025, ils devraient déjà être 5 000 disponibles dans plus de 1 500 établissements.
Concernant ces derniers, 700 sites seraient déjà identifiés par les partenaires au Portugal, en Espagne, en France… Mais aussi et surtout en Italie qui accueille la majorité des bornes actuellement en cours d’installation. Déjà 10 % des infrastructures prévues pour la première phase vers 2025 seraient en phase de travaux, avec une mise en service dans les 6 prochains mois.
Pour les 3 partenaires, le projet Atlante devrait déboucher sur l’ouverture « du plus grand réseau de recharge rapide d’Europe du Sud, le premier 100 % intégré au réseau de véhicules (VGI), utilisant des énergies renouvelables et des systèmes de stockage ».
Depuis juillet dernier, quelques caractéristiques techniques ont connu des modifications. Il était alors question de matériel délivrant une recharge d’une puissance pouvant s’étendre jusqu’à 200 kW. Il est désormais indiqué en sortie des stations Atlante un minimum de 100 kW et un maximum de 175 kW.
Les chargeurs devraient être abrités sous des auvents qui seraient recouverts de panneaux solaires. Les électromobilistes qui ne resteraient pas plus de 15 à 30 minutes sur place seraient ainsi également protégés du soleil et de la pluie.
Les sites d’implantation sont retenus selon divers critères, parmi lesquels la proximité avec un carrefour important entre 2 routes principales, ou dans une zone densément peuplée. Le long des grands axes autoroutiers, les stations devraient être placées à des intervalles réguliers d’environ 60 kilomètres.
L’ambition des 3 partenaires d’installer en moins de 10 ans 35 000 nouveaux points de recharge rapide prend une résonance particulière alors que l’association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) vient d’alerter l’UE sur le manque d’infrastructures de ravitaillement en électricité pour véhicules électriques.
Pas plus de 25 000 points de recharge à haute puissance à ce jour sur le vaste territoire, pour 225 000 PDR au total.
Les 3 porteurs du projet souhaitent aussi l’inscrire parmi les réponses aux contraintes formulées par le paquet Fit for 55 qui nous vient également de juillet dernier. Le plan européen prévoit d’atteindre 100 % de modèles à zéro émission à l’échappement dans les ventes de voitures particulières en 2035.
Stellantis, NHOA et Free2Move eSolutions se réjouissent d’apporter des moyens originaux au cœur du programme Atlante.
Chacune des stations reposerait sur une architecture en microréseau au sein de laquelle un jeu de batteries, notamment en seconde vie, serait rechargé avec des sources renouvelables locales. Avec, pour complément, la production des panneaux solaires installés sur les auvents.
On pourrait alors imaginer que ces sites seraient autonomes. C’est-à-dire coupés du réseau électrique national. Pas du tout, et même au contraire.
Les partenaires entendent créer avec le maillage Atlante la plus grande centrale électrique virtuelle jamais proposée à ce jour. En dehors de servir la mobilité électrique, elle assurerait un rôle d’équilibrage en vue de gommer les pics d’appels de puissance.
Toutes connectées ensemble, les stations fonctionneraient « comme un agrégat unique de ressources énergétiques et de capacités distribuées, contrôlées et gérées de manière centralisée, fournissant des services aux gestionnaires de réseau, de transport, et de distribution européens », expliquent Stellantis, NHOA et Free2Move eSolutions.
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