De l'aluminium recyclé pour les jantes de la Mini Cooper SE Cabriolet

La Mini Cooper SE Cabriolet devient le premier modèle de série au monde à avoir des jantes en aluminium recyclé.

Mini a récemment dévoilé la commercialisation en édition limitée de la version décapotable de sa Cooper SE. Et même très limitée puisque seuls 999 exemplaires seront produits et exclusivement à destination du Vieux Continent. La fiche technique reste identique au modèle fermé avec une cavalerie constituée de 184 chevaux survoltés envoyés au train avant et alimentée par une batterie de 32,6 kWh. Si la vitesse maximum reste limitée à 150 km/h, il faudra cependant faire son deuil de 0,9 s sur l’exercice du 0 à 100 km/h réalisé en 8,2 s cheveux au vent et 32 km d’autonomie avec au final un rayon d’action de 201 km.

Et au jeu des différences, il y a un piège : les jantes au design asymétrique absolument incroyable s’inspirant de la prise de courant britannique. Pour l’anecdote d’ailleurs, au lancement de la Cooper SE 3 portes début 2020, elles s’appelaient « Corona » dans le catalogue Mini avant d’être rebaptisées « Power » quelques semaines plus tard pour les raisons que l’on devine. On les retrouve donc aussi sur le cabriolet, mais attention, celles équipant ce dernier sont constituées à 100 % d’aluminium recyclé. Une première mondiale pour un modèle de série selon le constructeur.

Elles sont développées par le célèbre équipementier suisse Ronal qui fournit déjà des jantes pour l’Audi E-Tron GT utilisant un processus de coulage produisant de l’oxygène au lieu de dioxyde de carbone. L’aluminium recyclé de celles de la Mini, elles, permet évidemment de ne pas produire à nouveau de la matière première, un procédé extrêmement polluant qui comprend un processus d’électrolyse réclamant de grandes quantités d’électricité et libérant quantité de CO2.

Selon Mini, la production de cette jante réduit les émissions de dioxyde de carbone de 75 %, n’en libérant que 0,16 kg par kilogramme d’aluminium pour un total de 30 kg au lieu 130. Bien sûr, la marque précise que la résistance de la jante est totalement identique à celle d’un modèle conventionnel, juste plus propre et que, une fois en fin de vie, elle pourra être recyclée à nouveau.

Mini, comme BMW, cherche à étendre cette méthode de production à une plus grande échelle, en récupérant par exemple des jantes dans les casses automobiles, mais la marque ne partage pas son calendrier, pas plus que les coûts de production liés à ce procédé.

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