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À l’occasion du CES de Las Vegas, Stellantis s’active dans le segment des électriques et dévoile le Chrysler Airflow.
La Chrysler Airflow est l’une des premières voitures de la marque américaine, créée en 1925. Une berline toute en rondeurs qui prenait en compte les contraintes aérodynamiques dans son style. Pour marquer les esprits et prendre un nouveau départ dans son histoire, la marque redonne vie à l’Airflow, avec désormais une motorisation électrique.
Pour ce premier modèle entièrement électrique, le fabricant a cédé aux sirènes des crossovers. Un fourre-tout stylistique qui permet aux constructeurs de mettre un pied dans le segment des grandes berlines et celui des SUV, à l’image de ce que fait la Polestar 2, la Ioniq 5 ou la Kia EV6.
Les dimensions n’ont pas encore été communiquées, mais Chrysler n’oublie pas de préciser la taille des jantes de 22 pouces. Ce qui permet toutefois d’anticiper une longueur gravitant très facilement autour des 4,80 m. Le coefficient de traînée aérodynamique manque également à l’appel pour cette voiture qui veut être la descendante de l’une des premières pièces du mouvement Streamline.
L’habitacle reprend la stratégie cosmétique extérieure, avec une présentation moderne, mais en se basant sur une architecture classique, avec une planche de bord conventionnelle et une tout aussi habituelle console centrale enveloppante. En revanche, dans le détail, ce cocon respire le futur.
Les deux passagers avant font face à une multitude d’écrans qui débarrassent l’intérieur des habituels boutons physiques. À l’instrumentation numérique s’ajoute un gros écran central rectangulaire, un plus petit panneau de commande de climatisation, une dalle dédiée à l’infodivertissement pour le passager, lui aussi agrémenté d’un écran permettant de régler la climatisation !
Les passagers arrière sont logés à la même enseigne et disposent également de caméras, et ce afin de participer à des visioconférences (c’est d’actu) tout en roulant. À ce titre, le Chrysler Airflow met la connectivité au centre de ses attentions. Chaque passager peut accéder au dispositif STLA SmartCockpit et profiter de services connectés, et notamment ceux fournis par Amazon, le nouveau partenaire de Stellantis en matière d’interface pour les prochaines voitures.
L’Airflow dispose en outre d’une intelligence artificielle associée à la commande vocale et embarque le système STLA Brain, un système qui permet de recevoir des mises à jour à distance. Toujours dans la liste des équipements, le STLA AutoDrive offre une fonction de conduite autonome de niveau 3.
Le type et la capacité de la batterie n’ont pas été communiqués. En revanche, il suffit de farfouiller dans le kit média, où il est possible d’apercevoir une batterie pleinement chargée annonçant 118 kWh de capacité restante pour 400 miles d’autonomie. Soit le maximum promis par la firme américaine, annonçant un rayon d’action entre 560 et 645 km.
Au rayon mécanique, le concept embarque deux moteurs électriques d’une puissance unitaire de 204 ch (150 kW). Ce qui permet d’annoncer un total de plus de 400 ch avec une transmission intégrale sans lien mécanique.
À lire aussiComment Stellantis compte se convertir à 100 % dans l’électriqueSi le groupe n’a pas précisé la plateforme utilisée, ces premières informations permettent de cibler l’une des quatre nouvelles unités, la STLA Large. Rappelons que cette plateforme inédite sera utilisée par les voitures d’une longueur supérieure à 4,80 m, avec des batteries jusqu’à 118 kWh de capacité et des moteurs EDM#3.
Pour le moment, le Chrysler Airflow n’est qu’une étude de style. Mais avec sa présentation et sa dotation technique, il se rapproche d’un modèle de série : rares sont les concept-cars à penser au creux de la malle pour recevoir une plaque d’immatriculation. L’Airflow pourrait donc très certainement être le premier véhicule électrique de Chrysler et voir le jour en 2025.
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