AccueilArticlesTesla : une montée en puissance qui inquiète le patron de Volkswagen

Tesla : une montée en puissance qui inquiète le patron de Volkswagen

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Herbert Diess PDG en présentation presse devant une Volkswagen ID3
Herbert Diess PDG en présentation presse devant une Volkswagen ID3
Herbert Diess PDG en présentation presse devant une Volkswagen ID3

Selon Herbert Diess, Tesla n’est plus une lointaine menace pour les constructeurs traditionnels. Le PDG de Volkswagen considère désormais la firme américaine comme son principal rival.

Les signaux montrant que Tesla est désormais un acteur majeur du marché automobile se multiplient. Le dernier en date est évidemment la domination de la Tesla Model 3 des ventes européennes du mois de septembre.

Selon Herbert Diess, le PDG de Volkswagen, la firme d’Elon Musk est maintenant un exemple. L’Allemand note en effet les progrès de Tesla et envisage une production record pour la marque américaine.

« On plébiscite les Tesla depuis longtemps pour leurs logiciels, leur autonomie et leur accélération », a rappelé Diess. « La qualité progresse, les retours clients sont plus positifs. Et à Brandebourg, Tesla veut construire un demi-million de voitures avec 7 000 personnes. Et sa productivité sera impressionnante, on attend 90 voitures par heure et par ligne. »

Expliquant qu’une voiture prendrait dix heures de construction à Tesla, Diess veut des progrès chez Volkswagen. « À Zwickau, nous sommes à plus de 30 heures, et nous voulons arriver à 20 heures l’an prochain », a-t-il affirmé. « Je n’ai pas besoin de dire ce que ça signifie pour la cotation en bourse. Tesla a un accès à des fonds et des ressources illimités grâce à sa grande valeur. Ces chiffres sont ce qui me pousse à souligner cette nouvelle compétition, et non à l’éluder. »

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Des emplois menacés

Selon Diess, la productivité et la maîtrise de Tesla pourraient à terme fragiliser la position du groupe Volkswagen. Cela se ferait en particulier sur les emplois, avec l’obligation d’automatiser les lignes de production pour tenir les rythmes de production.

« Oui, je suis inquiet au sujet de l’usine de Wolfsburg », poursuit-il. « Je veux que vos enfants et petits-enfants aient encore un emploi sûr chez nous ici à Wolfsbourg. »

L’usine en question subit de plein fouet la crise des puces cette année. Alors qu’elle devait produire initialement 820 000 véhicules, elle en a fabriqué moins de 500 000.

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