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Stellantis pense avoir trouvé la solution pour réduire le coût de ses voitures électriques

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Les constructeurs automobiles sont tous confrontés au même défi : réduire leurs coûts pour augmenter les marges sur les voitures électriques. Afin d’y parvenir, Stellantis pourrait arrêter de travailler avec certains fournisseurs et fabriquer davantage de pièces en interne.

Le groupe de Carlos Tavares est confronté à une situation délicate. Certains modèles électriques vendus par Stellantis ont vu leurs ventes s’effondrer au cours des derniers mois. C’est notamment le cas de la petite Fiat 500 électrique, dont la production a même été stoppée jusqu’en septembre pour faire face au ralentissement du marché. En réalité, le géant de l’automobile est surtout à la recherche de la bonne formule pour fabriquer ses voitures électriques.

Le groupe franco-italo-américain a peut-être trouvé la solution. Pour réduire les coûts, Carlos Tavares estime qu’il serait judicieux de se séparer de plusieurs fournisseurs afin d’internaliser la production de certaines pièces. Stellantis travaille avec de grands sous-traitants tels que Valeo, Continental, Magna International ou encore Forvia. De quoi souffler un vent de panique chez les partenaires de l’entreprise.

« Nous sommes arrivés à la conclusion que ce que nous externalisons, nous pouvons le faire en interne », selon le patron du groupe. Cela permettrait « d’améliorer les marges » et « d’accélérer les temps de développement », précise-t-il. Bref, M. Tavares voit là un moyen de faciliter la transition de l’entreprise vers l’électrification. Pour rappel, Stellantis souhaite vendre 5 millions de voitures 100 % électriques par an à horizon 2030.

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Stellantis doit normalement disposer de 75 modèles 100 % électriques à cette même date. Si l’entreprise a probablement les compétences (peut-être pas toutes) pour internaliser la production de certaines pièces, cela ne se fera pas du jour au lendemain. Dans l’éventualité où Tavares déciderait d’appliquer cette stratégie, il faudrait de nouvelles usines, embaucher des centaines de personnes, etc.

C’est une hypothétique transition qui semble assez lointaine. Par ailleurs, Stellantis a décidé de mettre en pause la construction de nouvelles usines de batteries en Allemagne et en Italie. Aux côtés de Mercedes, le groupe de Carlos Tavares espérait créer un Airbus de la batterie. Mais avec l’évolution actuelle du marché, la co-entreprise européenne préfère avancer avec prudence. C’est aussi la preuve que ce n’est pas toujours facile de produire par soi-même.

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