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Au Salon de Lyon, les voitures hybrides et électriques étaient présentes en grande majorité. Mais ce qui nous a surtout marqués, c’est la manière dont les nouveaux constructeurs s’imposent clairement.
Le Salon de Lyon a été un succès, avec plus de 50 constructeurs exposant leurs nouveautés. Après la perte du Salon de Genève, qui fera son retour en 2024, mais devra se réinventer pour survivre, et la transformation de nombreux salons de l’automobile en festivals de la mobilité, comme l’IAA de Munich, les salons automobiles peinent à trouver la recette parfaite.
Et pourtant, cela semble comme une évidence pour le Salon de Lyon, qui a attiré les marques sans problème. Une cinquantaine donc, parmi lesquelles plusieurs que l’on n’a jamais eu l’occasion de voir à cet endroit.
En effet, ce Salon de Lyon avait un goût de renouveau, voire un goût de vision d’avenir. Les nouveaux constructeurs étaient en effet présents, et sur des stands parfois plus imposants que les traditionnels.
À lire aussiA Lyon, le stationnement sera plus cher pour les voitures trop grosses, même les électriquesOn pense notamment à VinFast, la marque vietnamienne dont la valeur ne cesse de faire le yo-yo. C’était l’occasion de voir sur le stand le SUV électrique VF-8, nouveau fer de lance européen du constructeur.
Et pour montrer sa présence, VinFast a mis les petits plats dans les grands, avec un grand emplacement à l’entrée du hall principal. Désireuse de se montrer, la firme vietnamienne s’est installée en face de BMW et Mercedes. Une stratégie gagnante si l’on en juge par le nombre de personnes présents sur le stand tout au long du jeudi.
Juste derrière ces trois marques, on trouvait Mini et sa nouvelle voiture électrique, mais aussi Smart. La marque y exposait ses deux nouveautés 100 % électriques. MG Motor était juste derrière Smart, tandis que le reste de cette première partie du hall faisait la part belle aux constructeurs classiques tels que Kia, Audi, Ford, Hyundai ou encore Audi.
Dans la deuxième partie du salon, parmi d’autres marques classiques comme Toyota ou Nissan, plusieurs constructeurs chinois avaient une place de choix. Aiways amenait ses deux SUV électriques, Leapmotor était présent avec sa citadine électrique T03.
Lotus avait amené son imposant Eletre, et BYD avait trois modèles électriques sur son stand. Plus étonnant encore, on retrouvait dans cette partie du salon Tesla. La firme, déjà présente l’an dernier de manière discrète, avait cette fois un stand sur lequel on retrouvait ses quatre modèles actuels.
Et Tesla ne faisait pas exception à une tendance que l’on retrouvait chez toutes les nouvelles marques. L’an dernier, les nouveaux constructeurs étaient déjà présents en nombre sur le salon. Mais à l’époque, ils se faisaient discrets, avec des modèles qui n’étaient pas si attrayants.
Cette année en revanche, toutes ces marques s’étaient fait une place importante, pour se mettre en valeur. Et pour cause, leurs modèles étaient en grande majorité électrifiés, voire même électriques.
En cette année de records de ventes de voitures électriques en France, on ne peut que leur donner raison. Face à des marques traditionnels apportant en majorité des véhicules hybrides, rechargeables ou non, les gammes 100 % électriques de BYD, Tesla ou encore VinFast avaient de quoi attirer.
D’autant que chez la concurrence, les prix des voitures hybrides ne sont pas des plus compétitifs. Pour un Renault Australe hybride haut de gamme, il faut par exemple compter 51 000 euros. On sait aussi, après l’avoir essayée, que la Peugeot 308 PHEV dépasse les 50 000 euros au catalogue.
Alors bien sûr, les véhicules équivalents dans des prix les défiant n’étaient pas légion, mais on trouvait une très belle diversité de modèles électriques, qu’il était souvent possible de tester, et d’acquérir ou de louer à longue durée avec des offres alléchantes.
La tendance des ventes, qui place le Tesla Model Y en tête et fait la part belle aux nouveaux outsiders comme MG, n’est pas qu’une impression visible dans les tableaux de résultats mensuels ou trimestriels.
Récemment, BYD avait appelé les autres marques chinoises à « démolir » les constructeurs historiques. Pour la première fois, on a eu l’impression de voir de nos yeux cette transition, matérialisée sous forme d’opposition directe.
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