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Ce n’est bien sûr pas un cadeau que ferait l’énergéticien aux électromobiliens particuliers, mais la rémunération d’un service pour une architecture V2G mise en place avec la startup californienne NUVVE.
En octobre 2018, EDF annonçait la prochaine création d’une coentreprise en partenariat avec NUVVE. Cette nouvelle entité a été baptisée « Dreev ». Et c’est elle qui va proposer aux automobilistes branchés, contre rémunération, d’exploiter au besoin l’énergie comprise dans les batteries de leurs voitures électriques lorsqu’elles sont immobilisées.
C’est ce qu’a indiqué au Figaro Eric Mévellec, le dirigeant de Dreev. Une offre serait lancée en France à destination des particuliers dans le courant de l’année 2022.
Concrètement, aux heures de pointe, une partie de l’électricité contenue dans les batteries des véhicules électriques immobilisés seraient réinjectée dans le réseau pour le soulager. Un scénario qui nécessite que Dreev parvienne à convaincre un nombre suffisant d’électromobiliens dont la situation serait compatible avec cette architecture.
Au Figaro, le dirigeant de Dreev promet que ce service ne serait pas bloquant pour eux. Une application complexe, actuellement en cours de qualification, permettra de ne pas puiser dans les packs des véhicules qui devraient prendre la route dans un court délai.
Dans son interview, Eric Mévellec a avancé une dépense annuelle moyenne de 250 euros en électricité pour les utilisateurs de voitures particulières électriques. La rémunération envisagée par Dreev permettrait de la gommer intégralement, et même de dégager un petit surplus d’argent.
Les détracteurs de la mobilité électrique aiment tirer régulièrement le signal d’alarme en agitant le spectre de problèmes à répétition sur le réseau électrique du fait de la multiplication des véhicules rechargeables.
Pour y répondre, constructeurs en automobiles branchées et acteurs de la distribution de l’électricité travaillent de concert en différents coins du monde pour associer les batteries de traction à la solution du problème.
Ce que rapporte le quotidien est cependant une première : une échéance, et déjà quelques modalités pour le développement d’une architecture V2G qui s’adresserait en France aux électromobiliens particuliers, après quelques implantations en entreprises et collectivités.
Groupement d’entreprises qui permet à des professionnels reconnus travailleurs handicapés d’exercer une activité salariée dans des conditions adaptées à leurs efficiences, Hotravail est la première structure qui devrait bénéficier de l’offre V2G de Dreev, via 3 bornes connectées en service dans la région bordelaise.
De quoi fournir une base pour les supports de communication que compte prochainement expédier EDF aux entreprises et collectivités, pas forcément de taille importante.
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