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En créant en 2020 ACC avec Total et sa filiale Saft, le groupe PSA devenu Stellantis visait une production annuelle de 48 gigawattheures de batteries à échéance 2030. L’arrivée de Mercedes permet à la coentreprise d’envisager une montée en puissance avec une future usine supplémentaire.
La fondation de la coentreprise Automotive Cells Company (ACC) s’inscrit dans la suite de l’annonce de l’Airbus de la batterie qui vise à doter l’Europe des moyens de produire des accumulateurs pour les véhicules électriques.
En septembre 2020, il était question d’ouvrir à horizon 2023 un site à Douvrin (62) pour Peugeot et Citroën, et un autre en Allemagne, à Kaiserslautern, pour Opel.
De son côté, Saft produisait déjà des cellules lithium-ion à Nersac (16), à une dizaine de kilomètres d’Angoulême. Ce programme était crédité d’une enveloppe de 5 milliards d’euros, comprenant 1,3 milliard d’aides en provenance des États français et allemand.
Depuis la création d’ACC, un site de R&D a été ouvert à Bruges, près de Bordeaux (33), et un centre d’excellence industrielle vient d’être inauguré à Nersac. Il comprend une ligne opérationnelle de production complète de batteries réalisée avec les mêmes équipements qui seront installés à Douvrin et à Kaiserslautern.
Mais il abrite aussi et surtout le centre de formation d’où sortiront les futurs collaborateurs qui travailleront sur les différents sites de la coentreprise. Depuis quelques jours, il sort des batteries made in France de cette nouvelle ligne dans le site charentais.
Tombée sous le giron de Stellantis lors de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler Automobiles, l’usine italienne de Tremoli devrait être transformée en une nouvelle usine de batteries pour le compte d’ACC.
Mais cette information n’est pas une nouveauté : le groupe automobile élargi avait déjà annoncé ce projet en juillet dernier en précisant avoir trouvé un accord avec le gouvernement italien pour obtenir son soutien. Cette opération vient en revanche d’être confirmée.
Pour rappel, le site de Tremoli a fabriqué plusieurs dizaines de millions de moteurs, dont le fameux bloc FIRE inauguré sur l’Autobianchi Y10, avant d’être installé sous le capot des Fiat Panda puis Uno. Des éléments de transmission ont aussi été produits sur place.
Autre confirmation : l’arrivée de Mercedes-Benz au capital de la coentreprise, désormais détenue à 3 parts égales avec Stellantis et TotalEnergies/Saft. L’objectif de 48 GWh de batteries fournies à horizon 2030 par ACC est désormais très largement dépassé. Pour la même échéance, il est désormais d’un minimum de 120 GWh.
En outre, les 3 partenaires se sont engagés à « intensifier le développement et la production de cellules et de modules de batterie haute performance de nouvelle génération ».
En tenant compte de ses productions de voitures particulières et d’utilitaires légers aux États-Unis, Stellantis vise approximativement 400 GWh de batteries pour son propre compte, en s’appuyant sur 5 gigafactories. Outre-Atlantique, 50 % de ces types de véhicules vendus neufs seraient alors électriques, contre 100 % en Europe. Ce qui représenterait un volume annuel à l’échelle mondiale de 5 millions d’engins lancés nouvellement sur les routes.
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