Nissan fabriquera la prochaine génération de la Leaf électrique à Sunderland, en Angleterre. La production pourrait démarrer assez vite, avec un début espéré en mars 2025.

La troisième génération de la Leaf marquera une nouvelle étape importante pour Nissan. Le modèle était la première voiture électrique de la marque japonaise. Avec cette troisième itération, elle s’apprête à vivre de grands changements.

On le sait, la nouvelle Nissan Leaf dérivera du concept Chill Out, que l’on a vu dès 2021. Il s’agira donc d’un petit SUV ou d’un crossover, pour répondre à une demande toujours croissante.

Nissan va commencer les prototypes cet été, très certainement dans le courant du mois d’août. Cette phase durera environ six mois, comme l’explique Autocar, et s’achèvera donc début 2025.

De là, le constructeur enchaînera assez rapidement avec la production de la version de série. C’est pour cela que la date provisionnelle de début de production semble fixée à mars 2025.

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L’usine de Sunderland en pleine métamorphose

Nissan a fait le choix de conserver son infrastructure de Sunderland, en Angleterre, pour produire la Leaf. Elle rejoindra sur les lignes de production les futurs Juke et Qashqai, ainsi que leurs versions électriques.

La marque a réfléchi à quitter le Royaume-Uni, qui n’est pas un pays compétitif où produire ses voitures. Mais Alan Johnson, le directeur de la production, explique que l’usine de Sunderland est importante.

“Nous sommes ici. Nous avons un atout ici”, a déclaré Johnson. “Il ne s’agit pas seulement des installations. C’est aussi le personnel. Il est donc dans notre intérêt de tirer le meilleur parti des atouts dont nous disposons.”

Il a néanmoins expliqué pourquoi produire les voitures est difficile au Royaume-Uni. “Lorsqu’il s’agit de se mesurer à d’autres pays, le Royaume-Uni souffre d’un certain nombre de handicaps.”

“Nous payons parfois le double de ce qui est payé en Europe continentale”, a-t-il poursuivi. Il a expliqué que le programme fonctionnerait “si les étoiles s’alignent. Nous pouvons à peu près justifier la poursuite des activités ici, mais ce n’est pas facile. C’est un véritable défi.”