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C’est officiel : Xpeng débarque en France. Avec la promesse d’une expérience de recharge exceptionnelle et après 10 ans d’existence, le constructeur chinois annonce son arrivée dans l’Hexagone avec deux modèles 100 % électriques.
Les marques chinoises sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser au marché européen. En Chine, plus grand marché automobile au monde, la guerre des prix fait rage. Les 120 constructeurs locaux spécialisés sur l’électrique se livrent une féroce bataille pour tenter de prendre des parts de marché. À ce petit jeu, c’est BYD qui s’en sort le mieux. Cette pratique a pour effet de réduire les bénéfices engendrés.
À lire aussiVoilà comment BYD gonfle ses prix en Europe pour faire des bénéficesPour se rattraper, les constructeurs chinois doivent trouver un nouveau souffle. Le dernier à se lancer en France s’appelle Xpeng. Au cœur de Paris, Automobile Propre a eu l’occasion de découvrir la stratégie de la marque ainsi que les deux premiers modèles électriques qui vont être distribués sur notre territoire. Les G9 et G6 seront pour le moment les seuls véhicules de l’entreprise à être vendus dans l’Hexagone.
Contrairement au plan adopté dans les pays scandinaves et aux Pays-Bas, Xpeng ne commercialisera pas la P7 sur le sol français. Cette berline électrique est « déjà bien avancée dans son cycle de vie », reconnaît Thomas Rodier, directeur marketing et communication France pour la marque. Mais aussi parce que le constructeur estime que le segment des berlines « n’est pas le plus prometteur en France ».
À lire aussiLes tensions montent entre la Chine et les États-Unis à cause des voitures électriquesPour se faire une place sur le marché français, Xpeng a quelques atouts intéressants. L’entreprise, animée par les nouvelles technologies, se décrit comme un « explorateur de la mobilité du futur ». Pour Shunqiang Qiang, le directeur général de l’entreprise en France, l’avenir de la mobilité va au-delà des voitures. Il précise que Xpeng travaille notamment sur le développement de robots, d’eVTOL et de voitures volantes.
C’est aussi à travers ce prisme que la firme compte se démarquer de ses concurrents chinois sur le sol européen et tout particulièrement en France. Oubliez les comparaisons avec BYD ou MG. La marque cherche plutôt à se positionner sur un créneau premium, comme Nio pour rester dans une comparaison avec un chinois. Ou comme BMW et Mercedes pour citer des acteurs locaux. Tout en conservant des tarifs raisonnables.
Avec ses 15 000 salariés à travers le monde, Xpeng entend bien devenir un acteur majeur de l’automobile, mais aussi de l’intelligence artificielle, dans les prochaines années. Le constructeur est sur une bonne dynamique : les ventes ont augmenté de 170,9 % en 2023 par rapport à l’année précédente. En France, Xpeng souhaite vendre environ 2 000 modèles électriques au cours de l’année 2024.
Shunqiang Qiang se dit « fier de mettre en lumière la puissance d’innovation technologique de Xpeng, grâce à laquelle nous ouvrons la voie à une nouvelle ère dans la mobilité intelligente, que nous souhaitons inclusive et accessible ». Selon lui, « la prochaine décennie sera celle des véhicules intelligents ». Il parle même d’une « nouvelle norme industrielle ». Cela vaut pour les véhicules, mais également pour la fabrication. intelligente sur laquelle mise la firme.
À Guangzhou, l’usine du fabricant chinois utilise des systèmes de fabrication intelligente de « l’industrie 4.0 ». Cela comprend notamment une gestion des données de bout en bout : du transport des composants à la production en passant par la fabrication et l’inspection qualité. Le site de production intègre un parc photovoltaïque de 19,6 MW.
Pour ce qui est de la distribution, la marque a déjà signé avec 15 concessionnaires sur le territoire. Elle vise 35 partenariats d’ici à la fin de l’année et 55 en 2025. Xpeng souhaite que ses clients français puissent trouver un point de vente Xpeng à moins de 50 minutes de leur domicile. De cette façon, la firme espère offrir une meilleure qualité de service et augmenter la satisfaction des utilisateurs.
Xpeng fait partie de ces constructeurs spécialisés sur l’électrique qui misent énormément sur les performances de recharge. Avec un 10-80 % en 20 minutes, les G9 et G6 s’en sortent vraiment bien. Les deux modèles disposent d’une batterie en 800 volts permettant d’encaisser jusqu’à 300 kW pour le G9, et 280 kW pour le G6. De quoi convaincre, peut-être, les derniers réfractaires ? C’est en tout cas ce qu’espère l’entreprise.
À vos agendas : le G9, qui sera en concurrence avec les BMW iX3, Skoda Enyaq et Kia EV9, sera disponible à la commande dès ce mois de mai. Les premières livraisons débuteront en juillet. Pour ce qui est du G6, qui est clairement un concurrent du Tesla Model Y sur le sol français, les commandes n’ouvriront qu’en juin. Les livraisons débuteront à la fin de l’été, en septembre.
Pour compléter sa gamme de modèles électriques en France, Xpeng promet que « d’autres lancements auront lieu dès 2025 ». Après la France, Xpeng a prévu de commercialiser ses modèles électriques dans d’autres pays en Europe. Au cours des prochains mois, le constructeur a notamment prévu de s’implanter en Italie, en Espagne, au Portugal, en Grèce, au Royaume-Uni et en Irlande.
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